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sexta-feira, 24 de outubro de 2014

Le musée Soulages en tête d'affiche


Soulages ! Depuis de nombreux mois, c'est peut-être le nom le plus prononcé, le plus entendu donc, à Rodez et en Aveyron. On peut dire, sans se tromper, que depuis la naissance du projet jusqu'à son inauguration par le président de la République François Hollande, le 30 mai dernier, le musée aura fait couler beaucoup d'encre et de salive. Les «pour», les «contre» et les «faut voir» ont largement commenté l'opportunité d'avoir un tel équipement culturel à Rodez. Aujourd'hui, presque six mois après l'ouverture au public, le 31 mai, et quatre jours après la fermeture de la première exposition temporaire, «L'Outrenoir», à l'heure d'un premier bilan, force est de constater que le musée a été la locomotive du tourisme ruthénois et aveyronnais du printemps, de l'été et de l'automne (lire ci-dessous). Et ce n'est pas la posture de quelques «contres» historiques, qui continuent à dénigrer le musée, qui peut atténuer le succès de fréquentation : 170 000 visiteurs sont déjà venus en à peine six mois. Jean-Michel Cosson, vice-président en charge de la culture à la communauté d'agglomération du grand Rodez, qui se félicite de ce succès, avoue «avoir été surpris par ce flux auquel on ne s'attendait pas.

Tourisme - Rodez (12) - Tourisme

Jean-Michel Cosson, vice-président en charge de la culture à la communauté d agglomération du grand Rodez, peut avoir le sourire. Le musée Soulages connaît de bons débuts. Maintenant place à Picasso & Co./Photo DDM, J.-L.P.
Jean-Michel Cosson, vice-président en charge de la culture à la communauté d agglomération du grand Rodez, peut avoir le sourire. Le musée Soulages connaît de bons débuts. Maintenant place à Picasso & Co./Photo DDM, J.-L.P.


Avec le marketing qu'on avait mis en place bien en amont de l'ouverture, dont le nouvel office de tourisme, je pensais vraiment que du monde viendrait, mais là…».


Du coup, assez rapidement, les élus ont pris en compte les problèmes engendrés par un tel engouement et ont tenté d'y remédier. Au niveau personnel d'abord, où il a fallu embaucher des personnes pour renforcer l'accueil et la sécurité des œuvres de Soulages. La signalétique ensuite, notamment la signalétique intérieure, a dû être améliorée, des manques ayant été constatés. La signalétique extérieure a aussi été mise en place début septembre, avec des grands panneaux du musée sur l'A 75 et aux quatre entrées de Rodez. Les élus ont également obtenu de l'État qu'il installe, très bientôt, deux grands panneaux sur la RN 88, entre Tanus et La Mothe, un avec la cathédrale, un avec le musée (comme pour Albi). Si le succès est là, Jean-Michel Cosson est bien conscient que pour qu'il se pérennise, il faut être vigilant et à l'écoute des critiques. Ainsi, au début du mois d'octobre, il a réuni les restaurateurs et les hébergeurs du grand Rodez pour faire un bilan de la saison touristique. L'occasion d'entendre le positif et le négatif qu'avaient pu recueillir les professionnels de l'hôtellerie auprès de leurs clients. Le positif l'emporte largement. Autre satisfaction, et grâce à un accès commun avec un seul billet, l'augmentation de la fréquentation au musée Fenaille (multipliée par 3) et au musée Denys-Puech (multipliée par 2). Aujourd'hui, le musée est ouvert pour l'exposition permanente de Soulages. C'est le 14 novembre (jusqu'au 8 mars 2015) que l'on pourra découvrir la deuxième exposition temporaire «DePicasso à Jasper Johns, l'atelier d'Aldo Crommelynck».

Musée Denys-Puech : les vrais chiffres. et une réflexion à avoir



C'est rare, mais Jean-Michel Cosson peut être en colère. Et il l'est. Contre Jean-Philippe Keroslian, maire d'Onet-le -Château et vice-président de la communauté d'agglomération du grand Rodez. En colère car ce dernier a déclaré à la récente assemblée générale du club de rugby que «pour un seul match de championnat, le SRA fait plus d'entrées que le musée Denys-Puech toute l'année». «Faux, répond Jean-Michel Cosson, 2 500 personnes au stade pour un match, 12 000 entrées au musée Puech. Soit c'est une méconnaissance des chiffres, soit c'est de la manipulation. Surtout, je ne vois pas pourquoi on oppose systématiquement le sport (le rugby surtout) et la culture. Il y a de la place pour tout le monde. Quand il a fallu voter il y a 2 ans une subvention pour le SRA, je l'ai votée sans problème». Jean-Michel Cosson précise encore : «Le coût de fonctionnement du musée Puech, depuis la mutualisation des trois musées, est entre 65 000 et 70 000 € par an, le coût annuel des expositions ne dépasse pas 15 000 €». Par contre, Jean-Michel Cosson ne s'interdit pas de mener une réflexion sur l'avenir du musée Denys-Puech : «Elle aura lieu en 2015. Pas pour une fermeture mais peut-être avec de nouvelles orientations comme des ateliers pour les scolaires ou des résidences d'artistes. En tout cas, il faut que ce soit une réflexion menée au niveau de l'agglo et avec toutes les personnes concernées».
 
 
fonte: @edisonmariotti #edisonmariotti http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/23/1977591-le-musee-soulages-en-tete-d-affiche.html

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