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segunda-feira, 13 de outubro de 2014

Wervik: après un an de travaux, le musée du tabac rouvre ses portes




Le musée du tabac à Wervik (Belgique) vient de rouvrir ses portes après une modernisation des lieux qui aura duré un an. Le visiteur gagne en fluidité pour découvrir quatre siècles de tabac et la nouvelle exposition autour du tabac durant la Première Guerre mondiale.




Un an de fermeture. Si l’office de tourisme de Wervik assurait toujours l’accueil, le musée du tabac est resté fermé pendant quasiment un an. Prévue au mois d’avril, la réouverture n’est effective que depuis le 28 septembre dernier. « Il y a beaucoup d’Anglais, Australiens ou Néo-Zélandais qui étaient présents durant l‘été et qui aurait aimé voir le musée », regrette Kris Deronne, responsable du tourisme de la Ville et qui supplée Vincent Verbrugge, le directeur du musée, en arrêt. « C’est aussi pour cela que cela a pris du retard, c’est lui qui portait le projet de rénovation ».



Objectif 20 à 25 000 visiteurs par an

Le musée a été créé en 1987 dans les dépendances du moulin Briekenmolen et a connu une extension avec la création d’un nouveau bâtiment en 2003. Depuis rien n’avait vraiment changé, malgré quelques expositions temporaires. « Et il faut faire des modifications tous les dix ans environ », explique Kris Deronne. Des évolutions nécessaires pour atteindre l’objectif de 20 à 25 000 visiteurs annuels. Aujourd’hui, le musée tourne aux alentours des 10 ou 15 000 entrées. Alors avec 1 500 visiteurs le premier dimanche d’ouverture, le musée a lancé sa nouvelle dynamique.


Plus de fluidité

Dans l’organisation du musée, la première partie est consacrée à l’exposition temporaire autour du tabac durant la Première Guerre mondiale. La seconde partie est consacrée à une exposition temporaire jusqu’au 16 décembre autour du ravitaillement pendant la guerre.

La dernière partie est consacrée à l’histoire du tabac. « Cela a été modernisé, avec plus d’espace, on a enlevé des pièces pour une meilleure lisibilité », explique le responsable du tourisme.

Sur les 12 000 pièces du musée, environ 2 000 sont exposées. Surtout, et enfin, toutes les explications sont désormais disponibles en quatre langues (néerlandais, français, anglais et allemand). Le site Internet est également en cours de traduction. « De même, on est en train de mettre en place une application pour l’an prochain qui donnera encore plus d’infos », précise Kris Deronne. Ainsi qu’un parcours ludique pour les enfants. En tout cas, il est toujours interdit de fumer dans le musée…

Musée du tabac : 63 Koestraat, Wervik Tel : 0032 56 95 24 25 Site : www.nationaaltabakmuseum.be

Fermé le lundi. Du mardi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 18h ; samedi et dimanche : de 14h à 18h. Tarifs : adultes : 4,5 € ; seniors : 3,5 € ; étudiants et enfants 6-18 : 2 €.

«Pas de tabac, pas de soldats»

Finalement, l’ouverture tardive du musée pourrait être un mal pour un bien, puisqu’à quelques jours près, cela coïncide avec le front de lumière du 17 octobre prochain. De Nieuwport à Ploegsteert, 8 750 figurants munis de flambeau éclaireront la ligne de front telle qu’elle était en octobre 1914. « C’est aussi en octobre 1914 que les Allemands nous ont occupés », rappelle Kris Deronne.

« Pas de tabac, pas de soldats », titre de l’exposition, résume la situation dans les tranchées, sur le front. Le tabac à la fois facteur de lien social en partageant un peu de son tabac, une allumette, un temps pour s’en griller un ensemble, mais aussi un moyen de couper la faim ou de tenter d’éviter le cafard. C’est toute cette histoire du tabac sur le front qui est retracée dans cette exposition. On peut bien évidemment y découvrir toutes les marques de tabacs, selon les nationalités des belligérants – les Allemands plutôt adeptes de la pipe, les Français déjà accros à la cigarette –, toutes ces boîtes décorées, sculptées permettant de conserver ses clopes ou son tabac à chiquer. « Les Allemands avaient peu de ravitaillement, leur tabac venait surtout de Hollande qui était neutre ou de Turquie, un de ses alliés », explique Kris Deronne. Ces objets liés au tabac vantaient souvent le nationalisme et le patriotisme. Des boîtes, affiches, porte pipe qui pouvaient également se transformer en caricatures de l’ennemi pour donner encore plus de courage. On pourra également découvrir tous ces objets, toujours liés au tabac réalisés à partir des douilles de cartouches ou d’obus. Il fallait bien s’occuper.

Jusqu’au 16 décembre, est également présentée une exposition consacrée au ravitaillement durant la guerre à partir de la collection de Philippe Oosterlinck.

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