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segunda-feira, 17 de novembro de 2014

Hacking au Musée

Evènement international et co créatif, Muséomix Montréal achève sa 4e édition. Le projet global, né en 2011, réunissait simultanément cette année 7 musées différents à travers le monde.

Laboratoire de co création, Muséomix rassemble pendant 3 jours 72 participants aux profils variés : professionnels, acteurs de l’innovation, et du numérique, passionnés de culture, programmeurs, designers, muséologues – la majorité de ces derniers n’appartenant pas à la sphère muséale. Une occasion citoyenne de s’impliquer dans un processus de remixage du concept de musée et de concevoir en équipe des prototypes destinés à favoriser la médiation entre les visiteurs et les œuvres. A disposition des équipes une « bébelle box », espace regorgeant d’outils numériques, technologiques et électroniques haut de gamme.




(c)Muséomix

Pour cette édition 2014 à Montréal, 12 prototypes ont été crées, réalisés en l’espace de deux jours par la petite communauté de muséomixeurs, testés ensuite par le public au sein même du Musée des Beaux Arts. 12 dispositifs interactifs, sonores, visuels, multimédias, réfléchis de façon à offrir de nouvelles expériences muséales. 12 dispositifs qui prennent pour point de départ nos comportements, attentes, mais aussi les espaces et les contenus artistiques qui s’y trouvent. 12 dispositifs qui animent le musée de nouveaux points de vue, de nouveaux parcours, de rencontres inattendues.




(c) Muséomix

Dimanche 9 novembre, j’étais parmi les visiteurs. Armée de mon petit plan du musée signalant les prototypes, j’ai navigué, tentant d’en découvrir un maximum. De SpeedArting à PARchemins, en passant par Co-Expo… Si certaines m’ont laissé un peu sur ma faim, d’autres m’ont carrément épatée:




Piège à fugueurs (c)Museomixmtl
Véritable hacking culturel, Piège à fugueurs consiste en un réseau wifi gratuit hors du commun, destiner à ramener les visiteurs distraits par leur mobile. Un piège qui utilise le péché mignon des mauvais élèves pour leur rappeler le lieu dans lequel il se trouve, un trick qui les ramène à l’instant présent, tout en suivant leurs habitudes en ligne. Le réseau wifi utilise ainsi twitter, instagram, tumblr et facebook, en en remplace absolument tous les contenus (images, post, articles, etc.) par des informations complémentaires sur les œuvres, des évènements reliés, des publicités vers d’autres prototypes. Bref un piratage subtile et intelligent qui ne manque pas de surprendre !



Choisissez votre humeur, avec Muséo plus
Utilisant également le numérique, Muséo Plus prend la forme d’une application à télécharger, qui permet de vivre une expérience de médiation numérique selon votre humeur : à l’entrée du musée, choisissez votre mood parmi une sélection, et le temps que vous souhaitez passer au Musée. Un bel algorithme vous offrira un parcours transversal thématique à travers les collections, attirant votre attention sur un certain aspect des œuvres devant lesquelles il vous conduira, offrant via l’application du contenu complémentaire, des capsules vidéos explicatives, des articles pertinents sur le sujet, des études reliées, etc.

Pas de projet gagnant, pas de compétition, les équipes ne répondent aucunement à une commande du musée. Pourtant, chaque année, environ 30% des prototypes trouvent une vie après Muséomix. Je souhaite longue vie aux moutures de cet automne !

fonte: @edisonmariotti #edisonmariotti Découvrez vous aussi les prototypes encore toute la journée, le dimanche 16 novembre de 10h à 17h!
https://www.facebook.com/museomixMTL?fref=ts

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