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segunda-feira, 22 de dezembro de 2014

Le Musée des Confluences rattrapé par les lois de la pesanteur

Difficile de ne pas voir le Musée des Confluences, même de loin, depuis la gare de Lyon-Perrache. Le quartier des Confluences, qui tient son nom de la presqu’île née du Rhône et de la Saône, semble en effet s’écarter en hommage à cet improbable édifice. Quatre stations de tramway plus loin, nous voici à pied d’œuvre. Un bon point : le musée est facilement accessible. C’est après que les ennuis commencent. Jamais, ou presque, un édifice n’aura accumulé autant d’inutile complexité, nappée d’autant de bavardage oiseux.







Le Musée des Confluences, à Lyon. | QUENTIN LAFONT

En constituant leur équipe, les architectes de l’agence autrichienne baptisée Coop Himmelb(l)au (jeu de mots sur himmelblau, « bleu ciel », et himmelbau, « construction dans l’espace »), à savoir Wolf Prix et Helmut Swiczinsky, avaient prévenu les éventuels amateurs : « L’architecture contemporaine sera honnête et vraie lorsque les rues, les espaces ouverts, les bâtiments et les infrastructures refléteront la réalité urbaine, lorsque la dévastation de la ville sera transformée en fascinants symboles de désolation. La désolation résultant, non de la complaisance, mais de l’identification de la réalité urbaine, développera les désirs, la confiance en soi et le courage de prendre possession de la ville. »

Ils s’ancraient alors dans un courant qui, s’inspirant du philosophe Jacques Derrida, entendait appliquer à l’architecture les principes du « déconstructivisme », c’est-à-dire secouer les certitudes de la pensée pour organiser à partir des ruines ainsi créées d’autres vérités, d’autres sens. En architecture,...
fonte: @edisonmariotti #edisonmariottii  http://www.lemonde.fr/architecture/article/2014/12/19/le-musee-des-confluences-rattrape-par-les-lois-de-la-pesanteur_4543919_1809550.html#IDhu8vRFsIcb4mch.99

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