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sexta-feira, 23 de janeiro de 2015

Histoire du Louvre Du château au musée

Visiter le Louvre permet de découvrir, au travers des collections, l’art occidental du Moyen Age à 1848 et de nombreuses civilisations antiques, mais invite aussi à une autre histoire. Le grand palais qui accueille le musée et dont l’origine remonte à la fin du XIIe siècle est une véritable leçon d’architecture : de 1200 à 2011, les architectes les plus novateurs se sont succédé pour bâtir et amplifier le Louvre. Longtemps siège du pouvoir, cette demeure royale qui hébergea également les chefs d’État français jusqu’en 1870 est aussi l’un des grands théâtres où s’est jouée l’histoire de Paris et celle de la France.

La chute de l’Empire, la destruction des Tuileries et l’éloignement du pouvoir auraient pu marquer pour le Louvre le triomphe du musée. En réalité, le début de la IIIe République est une période difficile pour l’institution. Le palais est envahi par de nombreuses administrations dévoreuses d’espaces, en particulier le ministère des Finances qui occupe tous les locaux de l’ancien Ministère d’Etat (qu’il ne quittera qu’en 1986). En 1905, l’Union centrale des arts décoratifs – une association dont le but est de promouvoir les arts appliqués – obtient la concession du pavillon de Marsan et d’une partie de l’aile attenante qu’elle occupe toujours aujourd’hui. Par ailleurs, le musée ne dispose que de faibles crédits dans un contexte de concurrence accrue sur le marché de l’art entre les grandes institutions européennes. Deux événements malheureux semblent résumer cette période délicate : l’achat en 1896 de la tiare de Saitapharnès qui se révèle être un faux et le vol de la Joconde en 1911.
Ces difficultés en doivent pas faire oublier d’autres avancées : la présentation à partir de 1883 de la Victoire de Samothrace au sommet de l’escalier Daru, la création d’un fonds d’acquisition pour les grands musées et aussi d’un organe de mutualisation de leurs moyens et besoins : la Réunion des musées nationaux. Les conservateurs du musée ont également la possibilité par la création de l’école du Louvre de faire connaître et de diffuser leurs recherches. L’ambition universaliste du Louvre se poursuit en particulier grâce à l’acquisition de généraux donateurs : Ernest Grandidier donne en 1894 sa collection d’objets chinois et japonais (aujourd’hui présentée au musée Guimet) et le legs de la baronne de Gléon en 1912 permet de créer une section d’art islamique (qui n’ouvrira qu’après la Premier Guerre Mondiale).


fonte: @edisonmariotti #edisonmariotti http://www.louvre.fr/histoire-du-louvre/periode-5

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