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domingo, 8 de fevereiro de 2015

Un musée londonien teste ses visiteurs

La "Dulwich picture gallery" lance une initiative originale. Le musée a décidé de remplacer l’un des chefs-d’œuvre de sa collection par une copie chinoise. Le but ? Démasquer l’imposture afin d’apprendre aux visiteurs à aiguiser leur œil critique.

À partir du 10 février, un faux se glissera parmi les 270 œuvres du XVIIIème siècle exposées à la "Dulwich picture gallery" à Londres. Selon une information du quotidien britannique The Guardian, la direction du musée a fait appel à un atelier chinois spécialisé dans la copie pour cette initiative baptisée "Made in China". À ce propos, la province de Fujian (sur la côte Est de la Chine) s’est faite une véritable spécialité en la matière : des centaines d’ateliers produisent chaque année des millions de répliques pour le marché international.

À Londres, les visiteurs pourront s'amuser pendant trois mois a essayer de révéler la supercherie.

Point d’indice sur le tableau autre que le prix de la commande : 120 £ (environ 160 €) pour cette copie demandée par l’artiste américain Doug Fishbone, à l’initiative du projet. Derrière l’enjeu ludique de "Made in China", se cache une véritable démarche pédagogique. Pour la direction du musée, il s’agit de redéfinir la manière d’aborder l’art, en améliorant l’attention que l’on porte aux œuvres.

Parmi les chefs-d’œuvre qui ornent les cimaises du musée, le faux sera-t-il un Rembrandt, un Murillo ou un Poussin ? Réponse du musée, dès le 26 avril, aussitôt l’opération terminée.

En attendant, les enquêteurs en herbe pourront partager leurs suppositions, hésitations et autres certitudes sur Twitter avec les hashtags #dulwichgallery et #madeinchina. Une initiative originale qui devrait booster la fréquentation d’un musée malheureusement méconnu.


fonte: @edisonmariotti #edisonmarioti http://www.glamourparis.com/snacking-du-web/articles/un-musee-londonien-teste-ses-visiteurs/24811



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