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segunda-feira, 13 de julho de 2015

BESANÇON : HOMMAGE MULTILINGUE À VICTOR HUGO AU MUSÉE - La sublime écriture du plus célèbre bisontin transcende les cultures.

Croatie, République Tchèque, Nigeria, États-Unis, Ukraine, Iran, Espagne ou encore Lettonie. De nombreux pays étaient représentés au sein du groupe de professeurs de français langue étrangère (FLE) venus au 140, Grande-Rue pendant leur stage d’été au CLA, le Centre de linguistique appliquée. La maison natale de Victor Hugo a accueilli la 1re de 5 sessions d’une petite trentaine de personnes venues découvrir des éléments de la vie de Victor Hugo.


Tatiana Fedorova (à droite) présente la version
russe de « L’homme qui rit ». Photo Nicolas BARREAU

Avant sa venue à Besançon, Aya Habib ne savait pas que l’auteur y était né. Mais la professeur de FLE au Caire connaît bien l’œuvre. Même si, étudiante, elle la trouvait un peu trop sombre. « Oui, c’est triste, mais Hernani est une pièce superbe », ajoute sa collègue. Flashs et selfies se succèdent dans la maison qui, « oui Madame, a vu naître Victor Hugo ». La Sénégalaise est impressionnée. Il faut dire que l’homme a partout dans le monde une forte notoriété. « Tu veux t’enfuir ? Je vais revenir. Et les soldats riaient avec leurs officiers », récite Tatiana Fedorova. « En Russie, c’est le nom connu par tous, qu’on étudie ou non le français. Tout le monde connaît Cosette, Jean Valjean », ajoute-elle en souriant.

Remise de livres anciens

La professeur russe a apporté une impression de 1970 de « L’homme qui rit ». Car c’est entre autre l’objet de leur venue. Depuis l’an dernier, « certains d’entre vous apportent un livre de Victor Hugo et, en échange, la Ville de Besançon vous donne un objet qui raconte un peu l’auteur », explique l’élu Pascal Curie.

La bibliothèque internationale de la maison natale s’est donc bien étoffée cette année. Sanaz Attary a ainsi donné la version persane de Notre-Dame de Paris. L’ouvrage, incontestablement de longue date est de ces livres d’enfance qu’apportent non sans émotion certains stagiaires. Car les étudiants français ne sont pas les seuls à savourer la fine plume de l’écrivain : « En Iran, quand on est adolescent, on lit Victor Hugo. Les Misérables sont très connus », témoigne la fondatrice d’un institut de langues. Les combats divers et variés de l’écrivain engagé sont présentés. Arlette Burgy explique ainsi aux nombreuses femmes présentes que « Victor Hugo a été le 1er à demander qu’on ait le droit de vote ».

En offrant des traductions d’œuvres de Victor Hugo, les professeurs de FLE ont apporté une partie de leur culture en sa maison natale. En écoutant parler des combats de l’écrivain, c’est cette fois sa culture d’engagement et d’humanisme qu’ils pourront contribuer à insuffler dans les quatre coins du monde.

fonte: @edisonmariotti #edisonmariotti http://www.estrepublicain.fr/

Étienne LOYAT

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