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segunda-feira, 10 de abril de 2017

VENISE AU MUSÉE COGNACQ-JAY : QUE LA FÊTE COMMENCE! --- VENICE AT THE COGNACQ-JAY MUSEUM: THAT THE FESTIVAL BEGINS! --- Veneza Museu Cognacq-JAY: a festa começa!

Expositions



Paris, Musée Cognacq-Jay. Exposition : Sérénissime ! Venise en fête, de Tiepolo à Guardi. Jusqu’au 25 juin 2017.

Le CharlatanCeux qui croyaient le Carnaval terminé une fois pour toutes, seront bien aise de découvrir qu’au musée Cognacq-Jay, il se prolonge jusqu’au mois de juin. Tout au long d’une exposition aussi intime qu’envoûtante, on s’embarque pour Venise et sa lagune au Siècle des Lumières, dans une réalité fantastique composée de divertissements sans fin.

Au XVIIIe siècle, tandis qu’elle a perdu toute importance politique, tout pouvoir marchand et toute influence diplomatique, Venise jette sur le monde le dernier éclat de sa splendeur passé. Et quel éclat ! Ce dernier chant du cygne fait d’elle la reine du luxe, des loisirs et des plaisirs dans l’Europe entière.

Quatre tendances majeures rythment le parcours de l’exposition le long des salles du musée Cognacq-Jay, rendues méconnaissables pour l’occasion : le visiteur aborde en premier les plaisirs simples et à la fois raffinés des réjouissances populaires, pour s’immerger ensuite dans l’univers du théâtre et de la musique, avant de découvrir les festivités politiques, et terminer enfin par l’incontournable Carnaval.

Dès la première salle, on est saisi par l’incroyable vivacité des scènes de genre de Pietro Longhi, véritable arrêt sur image du quotidien de l’époque. Saisissantes, La Furlana, Le Concert et Le Couple Joyeux (les trois en provenance de musées vénitiens) illustrent bien la vocation des Vénitiens à la fête et à la gaité. Poètes, galants, virtuoses, ballerines, usuriers et charlatans animent ses toiles ; une foule heureuse qui à la fois vit de plaisir et s’en nourrit. Délicieuse, La Malvasia, eau-forte de Giandomenico Tiepolo, nous fait sourire en pensant au joyeux danseur dirigé par le patron vers la sortie à cause de son pas de danse « un peu trop arrosé. »

FARINELLI SOPRANISTEPlace ensuite à la musique et au théâtre. Au XVIIIe siècle à Venise, l’âme est hilare, l’esprit facétieux, on rit partout et surtout dans les théâtres de la ville. On ne compte pas de jour ou d’heure sans que les calli, les églises, et les campi résonnent d’un concert, d’un opéra ou d’un spectacle de comédie. On admire dans cette section, une eau-forte de 1753 prêtée par le Musée Correr, représentant l’intérieur rococo du Teatro San Samuele, l’un des plus en vogue à l’époque. Venise possède jusqu’à huit théâtres ouverts simultanément : un record dans l’Europe de l’époque. C’est dans la Sérénissime par ailleurs que Goldoni fonde le premier théâtre national italien ; Goldoni, le Molière italien, dont on saisit bien l’esprit et l’intelligence de caractère dans le regard de son portrait ici exposé (Carlo Goldoni, œuvre au burin de Marco Alvise Pitteri d’après Giambattista Piazzetta, Museo Correr). Autre portrait précieux, prêté par le musée Carnavalet, celui de Carlo Broschi, dit Farinelli, par Jacopo Amigoni ; ses passages remarqués au théâtre San Giovanni Crisostomo de Venise contribuèrent à construire la réputation du jeune castrat.



Place ensuite à la raison d’État : malgré sa déchéance politique, Venise reste toujours dans la représentation. L’habitude du luxe y est toute naturelle. Elle s’étale lors des grandes cérémonies, présidées par le doge ou par le patriarche, qui permettent à Venise d’exposer toute sa richesse. À ce sujet, l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) a sorti de ses archives des œuvres d’une rare beauté, illustrant plusieurs fêtes publiques entre 1709 et 1782. Une première planche eau-forte et burin représente la régate de 1709 organisée lors de la venue à Venise du roi Fréderic IV du Danemark. Les décors y sont aussi fastueux qu’exotiques et le Grand Canal scintillant de parures. Encore plus spectaculaire, la série d’estampes gravées par Antonio Baratti commémorant la visite à Venise des « comtes du Nord » le 24 janvier 1782. Le fils de Catherine II de Russie et son épouse furent amplement gâtés : un dîner spectacle au théâtre San Benedetto dont pour l’occasion la scène fut décorée de glaces scintillantes et la salle recouverte de satin azur brodé d’argent. À la suite du dîner pendant lequel fut servi de l’autruche, place au combat de taureaux sur la place Saint-Marc transformée en arène et entièrement illuminée de flambeaux avec des lustres et lampions en cristal. De fête en fête, les visiteurs découvrent ensuite les Célébrations pour le mariage du dauphin avec l’infante Marie-Thérese d’Espagne à l’ambassade de France à Venise, peint en 1745 par Giovanni Cimaroli, illustration que la France n’était pas en reste en matière de divertissements dans la Sérénissime : pour l’occasion, c’est un décor éphémère digne des Mille et Une Nuits qui enjambe le canal dans la liesse générale des invités d’honneur comme des villageois.




Ce fascinant parcours dans la cité de tous les plaisirs prend fin par une pièce entièrement dédiée à l’incontournable Carnaval. Au XVIIIe siècle, l’événement le plus attendu de l’année devient par décret du Sénat de la République un événement qui se prolonge du mois de décembre au début du Carême. D’un coup, les barrières des palazzi, des casini, des ridotti et des tavernes s’effritent et la fête s’installe à demeure dans les piazze, sur les campi, sous les arcades des Procuratiae et du marché de Rialto et le long du Grand Canal. Revêtus de leurs bauta et de leur tabarro (merveilleuse reconstitution de ces costumes, par la Fabrique de la Goutte d’Or dans le salon Boucher du musée), les patriciens nouent partout leurs petites intrigues, tandis que le peuple se délecte des processions de Polichinelles (Le Triomphe de Polichinelle, Giandomenico Tiepolo, 1753, Copenhague, Statens Museum for Kunst), des marionnettistes et des charlatans qui promènent leurs maisons ambulantes à travers la cité, des mascarades, des sérénades, des travestissements et des divertissements. Encore une fois, c’est Pietro Longhi qui nous en a laissé deux merveilleuses illustrations avec L’estrade du lion prêtée par la Fondazione Querini Stampalia et Le Charlatan, provenant de la Fondation Bemberg de Toulouse, les deux réalisées autour de 1760.

Si tant de délices permettent au visiteur de s’évader de la grisaille parisienne le temps d’une chevauchée fantastique le long du Grand Canal dans la Venise d’Ancien Régime, on regrettera simplement que cette belle excursion ne soit pas présentée avec un accompagnement musical dont le XVIIIe siècle vénitien fut riche producteur. Libre cours donc à l’imagination de chacun de se figurer l’ensemble des divertissements présentés ici illustrés par la musique d’Antonio Vivaldi, de Benedetto Marcello ou de Baldassare Galuppi.

Crédits photographiques : (1) Pietro FALCA dit Pietro LONGHI (Venise, 1702-1785), Le Charlatan, vers 1757, Huile sur toile, Toulouse, Fondation Bemberg, inv. 1029 © Fondation Bemberg, Toulouse. Photo RMN – Grand Palais /Fondation Bemberg / Mathieu Rabeau. (2) Jacopo AMIGONI (vers 1682 – Madrid, 1752), Portrait de Carlo Broschi dit Farinelli (1705-1782), vers 1740, Huile sur toile marouflée sur bois, Paris, musée Carnavalet – Histoire de Paris, inv. P 1468, Don de M. Munier-Jollain, 1929 © Rémi Briant / Musée Carnavalet / Roger-Viollet. (3) Giovanni Battista CIMAROLI (1687 –1771), Célébrations pour le mariage du dauphin Louis avec l’infante Marie-Thérèse d’Espagne au Palazzo Surian, ambassade de France à Venise, en mai 1745, vers 1745, Huile sur toile © Lampronti Gallery, London.






fonte: @edisonmariotti #edisonmariotti

http://www.resmusica.com/2017/04/08/venise-au-musee-cognacq-jay-que-la-fete-commence/

Cultura não é o que entra pelos olhos e ouvidos,
mas o que modifica o jeito de olhar e ouvir. 

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Vamos compartilhar.

Culture is not what enters the eyes and ears, 
but what modifies the way of looking and hearing.











--in via tradutor do google
VENICE AT THE COGNACQ-JAY MUSEUM: THAT THE FESTIVAL BEGINS!

Exhibitions

Paris, Cognacq-Jay Museum. Exhibition: Serenissima! Venice in celebration, from Tiepolo to Guardi. Until June 25, 2017.


The Charlatan, who believed the Carnival ended once and for all, will be glad to discover that at the Cognacq-Jay Museum it extends into June. Throughout an exhibition as intimate as it is exciting, we embark for Venice and its lagoon in the Enlightenment, in a fantastic reality composed of endless entertainment.

In the eighteenth century, while it lost all political importance, all commercial power and all diplomatic influence, Venice threw the last splendor of its past splendor on the world. And what a splendor! This last song of the swan makes her the queen of luxury, leisure and pleasure in the whole of Europe.

Four major trends punctuate the journey of the exhibition along the rooms of the Cognacq-Jay Museum, which are unrecognizable for the occasion: the visitor first approaches the simple pleasures and at the same time refined folk rejoicings, then immersed in The world of theater and music, before discovering the political festivities, and finally ending with the inescapable Carnival.

From the first room, one is seized by the incredible vivacity of the genre scenes of Pietro Longhi, a true stop on image of the daily life of the time. The Furlana, the Concert and the Merry Couple (the three from Venetian museums) illustrate the vocation of the Venetians to festivities and gaiety. Poets, gallants, virtuosos, ballerinas, usurers and charlatans animate his paintings; A happy crowd that both lives and feeds on pleasure. Delicious, La Malvasia, the etching of Giandomenico Tiepolo, makes us smile thinking of the merry dancer directed by the boss towards the exit because of his dance step "a little too watered. "

FARINELLI SOPRANISTEPlace then to the music and the theater. In the eighteenth century in Venice, the soul is hilarious, the facetious, laughing everywhere and especially in the theaters of the city. There is no day or hour without calli, churches, and campi resound with a concert, an opera or a comedy show. In this section there is an etching from 1753 on loan from the Correr Museum, representing the rococo interior of the Teatro San Samuele, one of the most fashionable at the time. Venice has up to eight theaters open simultaneously: a record in Europe at the time. It was in the Serenissima, moreover, that Goldoni founded the first Italian national theater; Goldoni, the Italian Moliere, whose spirit and intelligence of character can be grasped in the light of his portrayal here (Carlo Goldoni, work by Marco Alvise Pitteri after Giambattista Piazzetta, Museo Correr). Another valuable portrait, lent by the Carnavalet Museum, that of Carlo Broschi, known as Farinelli, by Jacopo Amigoni; His remarkable passages at the San Giovanni Crisostomo theater in Venice helped to build the reputation of the young castrato.

Placed next to reason of state: in spite of its political decay, Venice remains always in the representation. The habit of luxury is quite natural. It is displayed during the great ceremonies, presided over by the Doge or the Patriarch, who allow Venice to expose all its wealth. In this regard, the National Institute of Art History (INHA) has published works of rare beauty in its archives, illustrating several public festivals between 1709 and 1782. A first etching board and chisel Regatta of 1709 organized during the visit to Venice of King Frederic IV of Denmark. The decorations are as luxurious as they are exotic and the Grand Canal sparkles with ornaments. Still more spectacular is the series of prints engraved by Antonio Baratti commemorating the visit to Venice of the "counts of the North" on January 24, 1782. The son of Catherine II of Russia and his wife were amply spoiled: a dinner show at the San Benedetto Theater The stage was decorated with sparkling mirrors and the room covered with azure satin embroidered with silver. Following the dinner during which the ostrich was served, the bullfighting place in Saint Mark's Square transformed into an arena and completely illuminated with torches with crystal chandeliers and lanterns. From feast to festivity, the visitors discover the celebrations for the marriage of the dauphin with the Infanta Maria Theresa of Spain at the French Embassy in Venice, painted in 1745 by Giovanni Cimaroli, an illustration that France was not Remains for entertainment in the Serenissima: for the occasion, it is an ephemeral decoration worthy of the Thousand and One Nights that spans the canal in the general joy of guests of honor as villagers.

Cimaroli

This fascinating journey into the city of all pleasures ends with a play entirely dedicated to the inescapable Carnival. In the eighteenth century, the most anticipated event of the year becomes by decree of the Senate of the Republic an event that extends from the month of December to the beginning of Lent. All at once the barriers of the palazzi, the casini, the ridotti and the taverns crumble and the festival settles permanently in the piazze, on the campi, under the arcades of the Procuratiae and the market of Rialto and the long Of the Grand Canal. Dressed in their bauta and tabarro (marvelous reconstruction of these costumes, by the Fabrique de la Goutte d'Or in the Salon Boucher of the museum), the patricians tie their little intrigues everywhere, while the people revel in the processions of Polichinelles (The Triumph of Polichinelle, Giandomenico Tiepolo, 1753, Copenhagen, Statens Museum for Kunst), puppeteers and charlatans who walk their traveling houses through the city, masquerades, serenades, travesty and entertainment. Again, it is Pietro Longhi who has left us two marvelous illustrations with the lion stage lent by the Fondazione Querini Stampalia and Le Charlatan, from the Bemberg Foundation in Toulouse, both produced around 1760.

If so many delights allow the visitor to escape from the grisaille parisienne for a fantastic ride along the Grand Canal in the Venice of Ancien Régime, we regret that this beautiful excursion is not presented with a musical accompaniment Of which the Venetian eighteenth century was a rich producer. Therefore, everyone can imagine the whole of the entertainment presented here illustrated by the music of Antonio Vivaldi, Benedetto Marcello or Baldassare Galuppi.


Photo credits: (1) Pietro FALCA says Pietro LONGHI (Venice, 1702-1785), Le Charlatan, circa 1757, Oil on canvas, Toulouse, Fondation Bemberg, inv. 1029 © Fondation Bemberg, Toulouse. Photo RMN - Grand Palais / Bemberg Foundation / Mathieu Rabeau. (2) Jacopo AMIGONI (c. 1682 - Madrid, 1752), Portrait of Carlo Broschi dit Farinelli (1705-1782), circa 1740, Oil on canvas mounted on wood, Paris, Museum Carnavalet - History of Paris, inv. P 1468, Gift of M. Munier-Jollain, 1929 © Rémi Briant / Carnavalet Museum / Roger-Viollet. (3) Giovanni Battista CIMAROLI (1687-1771), Celebrations for the marriage of the dolphin Louis with the Infanta Maria Theresa of Spain at Palazzo Surian, French Embassy in Venice, May 1745, around 1745, Oil on canvas © Lampronti Gallery, London.










--br via tradutor do google
Veneza Museu Cognacq-JAY: a festa começa!

feiras

Paris, Cognac-Jay Museum. Exposição: sereno! Festival de Veneza, Tiepolo para Guardi. Até 25 de junho de 2017.

O CharlatanCeux que acreditava que o Carnaval terminou uma vez por todas, será feliz ao descobrir que Cognac-Jay Museu, que dura até junho. Ao longo de uma fascinante exposição íntima, navegamos a Veneza e sua lagoa ao Iluminismo, em uma realidade fantástica composta de entretenimento sem fim.

No século XVIII, embora tenha perdido toda significação política, enquanto o poder comerciante e toda a influência diplomática, Veneza olha o mundo última explosão de seu esplendor passado. E o brilho! Este canto do cisne fez dela a rainha de luxo, lazer e prazer em toda a Europa.

Quatro grandes tendências pontuam o curso da exposição ao longo das salas do Museu Cognac-Jay, fez irreconhecível para a ocasião: o visitante dirige pela primeira vez os prazeres simples e ambos festas populares refinados, para depois mergulhar na o mundo do teatro e da música, antes de descobrir as festividades políticos, e, finalmente, acabar com o Carnaval inevitável.

Na primeira sala, fica-se impressionado pelas incríveis cenas vivacidade gênero por Pietro Longhi, quadro verdadeiro congelamento do diário do tempo. Impressionante, O Furlana, o concerto eo casal feliz (três dos museus de Veneza) ilustram a vocação dos venezianos na diversão e alegria. Poetas, virtuoso galante, bailarinas, agiotas e charlatães animar suas pinturas; uma multidão feliz que viu divertido e feeds. Delicioso, La Malvasia, gravura de Giandomenico Tiepolo, nos faz sorrir pensamento do dançarino feliz dirigida pelo chefe para a saída por causa de sua dança "um pouco regada. "

FARINELLI SOPRANISTEPlace em seguida, música e teatro. No século XVIII Veneza, a alma é hilário, o espírito travesso, nós rimos em todos os lugares e, especialmente, nos teatros da cidade. Nós não contam ou hora do dia sem a Calli, igrejas e campi ressoar um concerto, uma ópera ou um show de comédia. Nós admiramos nesta seção, uma gravura de 1753 por empréstimo do Museo Correr, representando interior rococó do Teatro San Samuele, um dos mais moda na época. Veneza tem até oito teatros abertos simultaneamente: um recorde na Europa no momento. É no Serenissima também Goldoni fundou o primeiro teatro nacional italiana; Goldoni, o Molière italiano, que é bem capta o espírito e caráter de inteligência nos olhos de seu retrato exibido aqui (Carlo Goldoni, o trabalho cinzel de Marco Alvise Pitteri por Giambattista Piazzetta Museo Correr). Outro retrato precioso, por empréstimo do Musée Carnavalet, o Carlo Broschi disse Farinelli por Jacopo Amigoni; suas aparições em destaque Teatro San Giovanni Crisostomo Veneza ajudaram a construir a reputação do jovem castrato.

Em seguida acima por razões de Estado: apesar de sua decadência política, Veneza sempre na representação. O hábito de luxo é tudo natural. Ele se espalha em grandes cerimônias, presidida pelo doge ou o patriarca, que permitem Veneza para expor toda a sua riqueza. A este respeito, o Instituto Nacional de História da Arte (INHA) liberou seus arquivos obras de rara beleza, ilustrando vários festivais públicos entre 1709 e 1782. A primeira gravura e gravura representa o tabuleiro 1709 regata na vinda de Veneza do rei Frederico IV da Dinamarca. Os conjuntos são suntuosos e exóticas como o Grande Canal e enfeites brilhantes. Ainda mais espetacular, a série de impressões gravada por Antonio Baratti comemorativa da visita de Veneza "Counts Norte" em 24 de janeiro de 1782. O filho de Catarina II da Rússia e sua esposa foram amplamente mimada: um jantar show no Teatro San Benedetto que para a ocasião a cena foi decorado com brilhantes espelhos e cetim coberto corredor azul de dinheiro bordado. Após o jantar que foi servido durante o avestruz, até touros na Praça de São Marcos transformadas em Arena e tochas de iluminação total com lustres e lâmpadas de cristal. partido para a festa, os visitantes então descobriu as celebrações para o casamento golfinho com a Infanta Maria Teresa de Espanha, Embaixada da França em Veneza, pintadas em 1745 por Giovanni Cimaroli ilustração que a França não foi permanece para o entretenimento na Serenissima: para a ocasião, é um cenário efêmero digno das Mil e uma Noites, que se estende do canal em júbilo como os convidados de honra dos moradores.


Cimaroli

Este fascinante viagem para a cidade toda a diversão termina com uma sala dedicada ao Carnaval inevitável. No século XVIII, o evento mais esperado do ano é por decreto do Senado da República um evento que vai de dezembro até o início da Quaresma. De repente, as barreiras de palácios, a Casini, o ridotti e tabernas estão desmoronando eo festival mudou-se permanentemente nas praças, dos campi, sob as arcadas do mercado e Procuratiae Rialto e ao longo o Grande Canal. Vestidos em seu bauta e sua tabarro (reconstrução maravilhosa dos costumes, pela Fabrique de la Goutte d'Or em Boucher museu vivo), os patrícios nó em torno de suas pequenas parcelas, enquanto as pessoas se divertem procissões Polichinelles (Triunfo de Pulcinella, Giandomenico Tiepolo, 1753, Copenhagen, Statens Museum for Kunst), fantoches e charlatães que andam suas casas passeando pela cidade, mascaradas, serenatas, travestis e entretenimento. Novamente, isso é Pietro Longhi que nos deixou com duas ilustrações maravilhosas O leão de empréstimo plataforma da Fondazione Querini Stampalia e O Charlatan, da Fondation Bemberg Toulouse, os dois fizeram por volta de 1760.

Se tal prazer permitir que os visitantes para escapar do tempo greyness parisiense para uma viagem fantástica ao longo do Grande Canal de Veneza Antigo Regime, nós simplesmente lamentar que este belo passeio não é apresentado com acompanhamento musical cuja século XVIII Veneza foi produtor rico. Desabafar, portanto, a imaginação de todos imaginar todo o entretenimento apresentado aqui ilustrada pela música de Antonio Vivaldi, Benedetto Marcello ou Baldassare Galuppi.


Créditos das fotos: (1) Pietro FALCA disse Pietro LONGHI (Veneza, 1702-1785), O Charlatan, 1757, óleo sobre tela, Toulouse, Fondation Bemberg, inv. © 1029 Fondation Bemberg, Toulouse. RMN foto - Grand Palais / Fondation Bemberg / Mathieu Rabeau. (2) Jacopo AMIGONI (1682 - Madrid, 1752), Carlo Retrato Broschi disse Farinelli (1705-1782), 1740, óleo sobre tela montada sobre madeira, Paris, Musée Carnavalet - Histoire de Paris inv,. P 1468, presente do Sr. Munier-Jollain 1929 © Rémi Briant / Musée Carnavalet / Roger-Viollet. (3) Giovanni Battista Cimaroli (1687 -1771), celebrações do casamento do delfim Luís com a Infanta Maria Teresa de Espanha no Palazzo Surian, Embaixada da França em Veneza, em maio de 1745, 1745, Óleo sobre tela © Lampronti Gallery, em Londres.

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