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domingo, 24 de dezembro de 2017

Hadrien, l’empereur philhellène au musée archéologique d’Athènes. - Hadrian, the philhelline emperor at the Archaeological Museum of Athens. - Adriano, o imperador filatelino no Museu Arqueológico de Atenas.

Le 11 août 117, Hadrien succédait à Trajan comme empereur de Rome. Mille neuf cents ans plus tard, le musée archéologique d’Athènes accueille l'exposition « Hadrien et Athènes, dialogue avec un monde idéal », un somptueux hommage à ce César qui aima passionnément la Grèce.

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Vue de l'exposition « Hadrien et Athènes, 
dialogue avec un mode idéal » © Musée archéologique d'Athènes

Dix ans plus tôt que la plupart des plébéiens ayant accédé à cette fonction, Hadrien (76-138) est nommé consul en 108. Celui à qui les oracles avaient à plusieurs reprises prédit un destin impérial, compose alors les discours de l’empereur Trajan. 

On connaît peu de choses de ses voyages (sa biographie officielle ayant disparu) jusqu’en 112, date de son arrivée à Athènes. Là, avec sa formation intellectuelle romaine, cet homme raffiné se sent très vite chez lui et tombe sous le charme des lettres et de la philosophie grecques. Les Grecs le lui rendent bien puisqu’il reçoit la citoyenneté athénienne et devient archonte du village de Besa. On lui érige même une statue à son effigie à proximité du théâtre de Dionysos, laquelle est agrémentée d’une inscription en latin et en grec. 

Quand il devient empereur de Rome, Hadrien est un voyageur et un bâtisseur d’Empire, avec de la poigne et de la rigueur. De la Grande-Bretagne aux confins de la Syrie, et bien sûr dans tout le Bassin méditerranéen, il développe l’intégration des provinces à l’Empire en appliquant le statut de municipe romain aux cités incorporées, permettant ainsi aux habitants d’obtenir la citoyenneté romaine complète. Personnalité flamboyante, admiré par les uns et méprisé par les autres, Hadrien vouait un véritable culte à la beauté et nourrissait une passion frénétique pour l’architecture. On lui connaît également une obsession folle de l’astrologie qui répondait à sa quête désespérée pour prolonger son existence.

Amoureux des Arts et des Lettres, ce César grec, surnommée graeculus (« le petit Grec ») dans le monde romain, s’efforça de restaurer la religion grecque comme il renforça l’étude de la philosophie et de la poésie helléniques. Hadrien offrit également une véritable Renaissance à Athènes avec la construction de l’Olympéion, d’une villa d’Hadrien avec son Arc, ses nouveaux portiques de l’Agora romaine et une bibliothèque de renom. De nos jours encore, sur la place Monastiraki (qui accueille aujourd’hui le marché aux puces de la ville), il reste quelques hautes colonnes corinthiennes, vestiges de la bibliothèque d’Hadrien construite en 132 et qui comprenait cent colonnes en marbre ! Il crée aussi le Panthellénion, cette assemblée de paix qui réunit les cités d’autrefois et qui siège à Athènes. Partout où il passe, l’empereur restaure le monde hellénique d’autrefois. 

En Égypte, sur la rive gauche du Nil, par exemple, il rend un culte à la statue chantante de Memnon, qui porte des poèmes le célébrant ainsi que l’impératrice Sabine. Hadrien restaure évidemment la bibliothèque d’Alexandrie et fonde, dans la douleur, la cité d’Antinoupolis, lieu de la mort tragique de son amant Antinoüs qui s’est noyé dans le Nil. Rappelons aussi qu’en l’an 124, l’empereur Hadrien, qui se délectait de musique sacrée, se convertit aux mystères d’Eleusis.

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Buste en marbre de l’empereur Hadrien, 
découvert à Athènes en 1932, vers 130-140 ap. J.-C. 
© Musée archéologique d’Athènes

L’exposition du musée archéologique d’Athènes, élaborée sous la houlette du professeur Kostas Nikolentzos, chef du département des antiquités préhistoriques, égyptiennes, chypriotes et orientales de l’institution, est un modèle du genre. D’une grande simplicité d’exécution, elle se nourrit d’une extraordinaire richesse intellectuelle. Les quatre premières salles, vastes et hautes sous plafond, révèlent pas moins de cent trente-huit sculptures en marbre et deux bronzes monumentaux. 

L’Antiquité romaine y est illustrée depuis le règne de Trajan (98-117) jusqu’à celui de l’empereur Commode (180-192), et au-delà. Le titre de l’exposition, « Dialogue avec un monde idéal », mérite bien son nom. Le chignon de Julia Aquilia Severa, chef-d’œuvre en bronze découvert à Sparte, fait face à une figure de jeune homme en marbre, peut-être Hermès, vêtu d’une chlamyde et qui se distingue par l’élégance de sa facture. Un peu plus loin, de nombreuses têtes en marbre de l’empereur Trajan opposent leur puissance hors nature à la douceur d’une Ménade endormie, une sculpture découverte sur la face sud de l’Acropole. Chaque œuvre est sélectionnée avec goût et l’on peut aussi bien se délecter jusqu’à l’ivresse de la beauté du corps d’un athlète de Délos que de la magie du regard d’une princesse sparte.

Après ce dédale envoûtant de marbres qui rivalisent de beauté, la dernière salle nous fait basculer dans l’intimité d’Hadrien. L’empereur apparaît au centre de la pièce, sa tête en marbre de Thasos, découverte dans l’Agora d’Athènes, est légèrement tournée vers la gauche. Derrière lui, vingt-cinq têtes de dignitaires en marbre, comme autant de guetteurs de l’au-delà, semblent vouées à leur César pour l’éternité, grâce à l’éclairage d’une scénographie prodigieuse. 

Une autre tête colossale d’Hadrien, en marbre pentelique cette fois, dotée d’une couronne de feuilles de chêne et d’un médaillon abritant un aigle, paraît défier les autres patriciens qui l’entourent. Elle pose également son regard protecteur sur un Aristote double-tête, copie romaine d’une qualité extrême, trois stèles d’une grande rareté illustrant notamment les concours navals entre éphèbes, ou encore la figure sereine d’Herodes Atticus (101-178), orateur athénien, sophiste et philosophe, bienfaiteur d’Athènes et professeur d’Hadrien. Les yeux tournés vers la gauche, l’empereur Hadrien observe l’immense buste d’Antinoüs, chef-d’œuvre en marbre provenant de Patras, comme pour mieux transcender la mort tragique de son amant.

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Portrait en buste d’Antinoüs, découvert à Patras, 
vers 130-138 ap. J.-C., devant une stèle présentant 
la liste des responsables du Gymnasium et des éphèbes 
© Musée archéologique d’Athènes







Cultura não é o que entra pelos olhos e ouvidos,
mas o que modifica o jeito de olhar e ouvir. 

A cultura e o amor devem estar juntos.
Vamos compartilhar.

Culture is not what enters the eyes and ears, 
but what modifies the way of looking and hearing.











--in via tradutor do google
Hadrian, the philhelline emperor at the Archaeological Museum of Athens.

On August 11, 117, Hadrian succeeded Trajan as emperor of Rome. Nineteen hundred years later, the Archaeological Museum of Athens hosts the exhibition "Hadrian and Athens, Dialogue with an Ideal World", a sumptuous tribute to this Caesar who passionately loved Greece.

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View of the exhibition "Hadrian and Athens, dialogue with an ideal way" © Archaeological Museum of Athens

Ten years earlier than most of the plebeians who had acceded to this function, Hadrian (76-138) was appointed consul in 108. He to whom the oracles had repeatedly predicted an imperial fate, then composed the speeches of Emperor Trajan .

Little is known about his travels (his official biography has disappeared) until 112, when he arrived in Athens. There, with his Roman intellectual training, this refined man feels very quickly at home and falls under the spell of Greek letters and philosophy. The Greeks do it well since he receives the Athenian citizenship and becomes archon of the village of Besa. He is even erected with a statue of his likeness near the theater of Dionysus, which is embellished with an inscription in Latin and Greek.

When he became emperor of Rome, Hadrian was a traveler and a builder of the Empire, with a lot of grip and rigor. From Great Britain to the borders of Syria, and of course throughout the Mediterranean Basin, he developed the integration of the provinces to the Empire by applying the status of Roman municipality to the incorporated cities, thus allowing the inhabitants to obtain the complete Roman citizenship. Flamboyant personality, admired by some and despised by others, Hadrian had a true cult of beauty and nourished a frenzied passion for architecture. He is also known for a crazy obsession with astrology that responded to his desperate quest to prolong his existence.

Lover of Arts and Letters, this Greek Caesar, nicknamed graeculus ("the little Greek") in the Roman world, strove to restore the Greek religion as he reinforced the study of Hellenic philosophy and poetry. Hadrian also offered a true Renaissance in Athens with the construction of Olympéion, a villa of Hadrian with its Arc, its new porticoes of the Roman Agora and a renowned library. Even today, in Monastiraki square (now home to the flea market of the city), there are some tall Corinthian columns, vestiges of the library of Hadrian built in 132 and which included a hundred marble columns! He also created the Panthellenion, the peace assembly that unites the cities of the past and sits in Athens. Wherever it passes, the emperor restores the ancient Hellenic world.

In Egypt, on the left bank of the Nile, for example, he worshiped the singing statue of Memnon, which bears poems celebrating it as well as the Empress Sabine. Hadrian obviously restores the library of Alexandria and founds, in pain, the city of Antinoupolis, place of the tragic death of his lover Antinous who drowned in the Nile. Recall also that in the year 124, the emperor Hadrian, who reveled in sacred music, converted to the mysteries of Eleusis.

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Marble bust of the emperor Hadrian, discovered in Athens in 1932, around 130-140 AD. J.-C. © Archaeological Museum of Athens

The exhibition of the Archaeological Museum of Athens, developed under the leadership of Professor Kostas Nikolentzos, head of the department of prehistoric, Egyptian, Cypriot and Oriental antiquities of the institution, is a model of its kind. With a great simplicity of execution, it feeds on an extraordinary intellectual wealth. The first four rooms, vast and high under ceiling, reveal no less than one hundred and thirty-eight marble sculptures and two monumental bronzes.

Roman Antiquity is illustrated from the reign of Trajan (98-117) to that of the Emperor Commodus (180-192), and beyond. The title of the exhibition, "Dialogue with an Ideal World", deserves its name. The bun of Julia Aquilia Severa, a bronze masterpiece discovered in Sparta, faces a figure of a young man in marble, perhaps Hermes, dressed in a chlamys and distinguished by the elegance of his bill . A little further, many marble heads of the Emperor Trajan oppose their power out of nature to the sweetness of a sleeping Maenad, a sculpture discovered on the south side of the Acropolis. Each work is selected with taste and one can as well delight in the exhilaration of the beauty of the body of an athlete of Delos as the magic of the look of a princess sparte.

After this mesmerizing maze of marbles that compete in beauty, the last room makes us switch in the intimacy of Hadrian. The emperor appears in the center of the room, his marble head of Thasos, discovered in the Agora of Athens, is slightly turned to the left. Behind him, twenty-five heads of dignitaries in marble, like so many watchers from the beyond, seem to be devoted to their Caesar for eternity, thanks to the lighting of a prodigious scenography. Another colossal head of Hadrian, in pentelic marble this time, endowed with a crown of oak leaves and a medallion sheltering an eagle, seems to challenge the other patricians who surround it.

She also places her protective gaze on a double-headed Aristotle, a Roman copy of extreme quality, three stelae of great rarity illustrating the naval contests between ephebes, or the serene figure of Herodes Atticus (101-178) Athenian orator, sophist and philosopher, Athenian benefactor and Hadrian's teacher. With eyes turned to the left, the Emperor Hadrian observes the immense bust of Antinous, a marble masterpiece from Patras, as if to better transcend the tragic death of his lover.

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Portrait en buste d'Antinoüs, découvert à Patras, vers. 130-138 ap. J.-C., devant une stèle presenting the list of persons responsible for Gymnasium and des éphèbes © Musée archéologique d'Athènes















--br via tradutor google
Adriano, o imperador filatelino no Museu Arqueológico de Atenas.

Em 11 de agosto de 117, Hadrian conseguiu Trajano como imperador de Roma. Dezesseis anos depois, o Museu Arqueológico de Atenas acolhe a exposição "Adriano e Atenas, Diálogo com um mundo ideal", um sumptuoso tributo a este César que apaixonadamente amava a Grécia.

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Vista da exposição "Adriano e Atenas, diálogo com uma forma ideal" © Museu Arqueológico de Atenas

Dez anos antes do que a maioria dos plebeus que aderiram a essa função, Hadrian (76-138) foi nomeado cônsul em 108. A quem os oráculos haviam predito repetidamente um destino imperial, então compuseram os discursos do Imperador Trajano.

Pouco se sabe sobre suas viagens (sua biografia oficial desapareceu) até 112, quando chegou a Atenas. Lá, com seu treinamento intelectual romano, esse homem refinado se sente muito rápido em casa e cai sob o feitiço de letras e filosofia gregas. Os gregos o fazem bem desde que ele recebe a cidadania ateniense e torna-se um arquonte da aldeia de Besa. Ele é erguido com uma estátua da sua semelhança perto do teatro de Dionísio, que é embellished com uma inscrição em latim e grego.

Quando se tornou imperador de Roma, Adriano era um viajante e um construtor do Império, com muita força e rigor. Da Grã-Bretanha às fronteiras da Síria e, claro, em toda a bacia mediterrânea, ele desenvolveu a integração das províncias ao Império, aplicando o status de município romano às cidades incorporadas, permitindo assim que os habitantes obtenham a cidadania romana completa. Personalidade flamboyante, admirada por alguns e desprezada por outros, Hadrian teve um verdadeiro culto de beleza e alimentou uma paixão frenética pela arquitetura. Ele também é conhecido por uma obsessão louca com astrologia que respondeu a sua busca desesperada para prolongar sua existência.

Lover of Arts and Letters, este César grego, apelidado de graeculus ("o pequeno grego") no mundo romano, esforçou-se por restaurar a religião grega, ao reforçar o estudo da filosofia e da poesia helênicas. Adriano também ofereceu um verdadeiro Renascimento em Atenas com a construção do Olympéion, uma villa de Adriano com seu Arco, seus novos pórticos da Ágora romana e uma biblioteca de renome. Ainda hoje, na praça de Monastiraki (agora sede do mercado de pulgas da cidade), existem algumas colunas coríntias altas, vestígios da biblioteca de Hadrian construída em 132 e que incluiu uma centena de colunas de mármore! Ele também criou o Panthellenion, a assembléia de paz que une as cidades do passado e fica em Atenas. Onde quer que passa, o imperador restaura o antigo mundo helênico.

No Egito, na margem esquerda do Nilo, por exemplo, ele adorou a estátua cantora de Memnon, que tem poemas comemorando, assim como a Imperatriz Sabine. Hadrian, obviamente, restaura a biblioteca de Alexandria e funda, com dor, a cidade de Antinoupolis, lugar da trágica morte de seu amante Antinous que se afogou no Nilo. Lembre-se também que no ano 124, o imperador Adriano, que se divertiu na música sacra, converteu-se nos mistérios de Eleusis.

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Busto de mármore do imperador Adriano, descoberto em Atenas em 1932, cerca de 130-140 dC. J.-C. © Museu Arqueológico de Atenas

A exposição do Museu Arqueológico de Atenas, desenvolvido sob a liderança do professor Kostas Nikolentzos, chefe do departamento de pré-históricos, egípcias, cipriotas e orientais da instituição, é um modelo desse tipo. Com uma grande simplicidade de execução, ela se alimenta de uma extraordinária riqueza intelectual. Os primeiros quatro quartos, vastos e altos sob o teto, revelam não menos de cento e trinta e oito esculturas de mármore e dois bronzeados monumentais.

A antiguidade romana é ilustrada do reinado de Trajano (98-117) à do Imperador Comodo (180-192) e além. O título da exposição, "Diálogo com um mundo ideal", merece o nome. O bolo de Julia Aquilia Severa, uma obra-prima de bronze descoberta em Esparta, enfrenta uma figura de um jovem em mármore, talvez Hermes, vestido com um chlamys e distinguido pela elegância de sua conta. Um pouco mais, muitas cabeças de mármore do imperador Trajano se opõem ao seu poder da natureza para a doçura de uma Maenad dormindo, uma escultura descoberta no lado sul da Acrópole. Cada trabalho é selecionado com gosto e também se pode deliciar com a alegria da beleza do corpo de um atleta de Delos como a magia do olhar de uma princesa esparda.

Depois deste espantoso labirinto de mármores que competem em beleza, o último quarto nos faz mudar a intimidade de Adriano. O imperador aparece no centro da sala, a cabeça de mármore de Thasos, descoberta na Ágora de Atenas, é ligeiramente virada para a esquerda. Atrás dele, vinte e cinco chefes de dignitários em mármore, como tantos espectadores do além, parecem dedicados ao César para a eternidade, graças à iluminação de uma cenografia prodigiosa. Outra cabeça colossal de Adriano, em mármore de penteque desta vez, dotada de uma coroa de folhas de carvalho e um medalhão que protege uma águia, parece desafiar os outros patrícios que a cercam.

Ela também coloca seu olhar protetor sobre um Aristóteles de duas cabeças, uma cópia romana de extrema qualidade, três estelas de grande raridade que ilustram os concursos navais entre ephebes ou a figura serena de Herodes Atticus (101-178) orador ateniense, sofista e filósofo Beneficiço ateniense e professor de Adriano. Com os olhos virados para a esquerda, o Imperador Adriano observa o imenso busto de Antinous, uma obra-prima de mármore de Patras, como para superar a trágica morte de seu amante.

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Retrato em buste d'Antinoüs, descoberto em Patras, vers 130-138 ap. J.-C., devant une stèle apresentando a lista de responsáveis do Gymnasium et des éphèbes © Musée archéologique d'Athènes

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