Paco Rabanne au musée des Tissus : pas que des robes de pacotille Coulisses. Huit ensembles, offerts en 1997, sont dans les réserves. Une conférence les a mis en lumière, hier.

Au musée des Tissus de Lyon, il y a 2,5 millions de références dont huit ensembles (robes et bijoux) de Paco Rabanne. Ils ont été créés entre 1994 et 1996 et offerts en 1997 par le directeur de cette maison. Actuellement, tous sont conservés dans les réserves, mais une conférence était consacrée hier mercredi à ce créateur couronné par un dé d’or en 1990, véritable « Jules Verne de la couture » pour Cécile Demoncept, responsable du service culturel.

Photo Pierre Augros

Fils d’une ouvrière, première d’atelier chez Balenciaga, il a suivi des études d’architecture pendant douze ans, et commencé par créer des bijoux. En utilisant des matériaux inhabituels : plastique et métal qu’il continuera d’employer pour ses robes. « Il était intéressé par le travail autour de matières, qui n’étaient pas destinées à la mode. Il veut supprimer la notion de couture », rappelle la conférencière. Il découpe des petits modules, reliés les uns aux autres, ce qui lui vaudra d’être surnommé « le métallurgiste de la mode », par Gabrielle Chanel.

Ses sources d’inspiration ? Gaudi et ses mosaïques, le Moyen Age et ses cotes de maille, l’Asie et ses samouraïs. Il a beaucoup travaillé le court, mais offert des robes longues au musée, avec du tissu tout de même (souvent des mousselines de soie signées Bucol) et une constante : une profusion d’effets de lumière.

fonte: @edisonmariotti #edisonmariotti - http://www.leprogres.fr/sortir/2015/02/26/paco-rabanne-au-musee-des-tissus-pas-que-des-robes-de-pacotille-  www.mtmad.fr