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sábado, 29 de agosto de 2015

Le Musée amérindien de Mashteuiatsh, situé à 75 minutes de Chicoutimi aux abords du Lac-Saint-Jean, attire pourtant une forte clientèle européenne, qui découvre une fascinante culture ilnue et un site d’interprétation riche en découvertes naturelles.

«C’est un trésor à découvrir !», lance avec enthousiasme Isabelle Genest, directrice générale de la Société d’histoire et d’archéologie de Mashteuiatsh.

Musée amérindien de Mashteuiatsh: 10 000 visteurs cette année

«Nous connaissons une autre bonne année, puisque nous franchirons le cap des 10 000 visiteurs. De plus, notre site a pu bénéficier d’une visibilité accrue, le mois dernier, avec le passage de l’émission «La petite séduction», et par la tenue du Grand rassemblement des premières nations».

La directrice nous apprend que 60% de la clientèle est européenne. «Grâce à des organismes de promotion internationaux, on voit débarquer régulièrement des visiteurs provenant de la France, de la Suisse, de la Belgique et de l’Allemagne».

Et qu’est-ce qui attire autant de curieux vers ce centre éloigné du Québec ? «Les gens découvrent avec fascination l’authenticité d’un peuple qui a survécu à sa propre histoire». Depuis 1978, le Musée amérindien de Mashteuiatsh raconte l’histoire et la culture du peuple ilnu.

À travers ses expositions permanentes et temporaires, le musée, ouvert à longueur d’année, se veut aussi une vitrine de la création artistique contemporaine ilnue et autochtone. Des animateurs et artisans inuatsh accompagnent les visiteurs.

On dit que visiter le Musée amérindien de Mashteuiatsh, c’est parcourir des millénaires côte à côte avec la nature afin de partager les richesses d’une culture en pleine évolution.

Une nouvelle exposition évolutive présente l’histoire des Pekuakamiulnuatsh – les Ilnus du Lac-Saint-Jean – telle qu’ils la pensent et veulent la présenter. En plus de sa partie historique traditionnelle, l’exposition propose un volet contemporain qui traite de l’actualité et des aspirations d’un peuple.

Les visiteurs peuvent profiter du même coup du site d’interprétation avec sa collection vivante de plantes, d’arbres et d’arbustes indigènes à travers une reconstitution d’une partie de la forêt boréale.

Deux expositions temporaires s’ajoutent au menu d’ici le 30 octobre :


- Régalia Fierté autochtone : une exposition de photos qui démystifie la tradition du pow-wow «pour en sonder les dimensions identitaires et contemporaines».

- Dans la diversité… la création : le peintre Florent Robertson surprend avec ses œuvres uniques et touchantes en trois dimensions.


- Jusqu’au 19 septembre, c’est ouvert tous les jours de 9h à 18 h. Pour en savoir plus : museeilnu.ca ou 1 888 875-4842.


fonte: @edisonmariotti #edisonmariotti http://fr.canoe.ca/voyages/nouvelles/archives/2015/08/20150821-131917.html

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