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sexta-feira, 15 de abril de 2016

PHOTOS – Un aller simple pour les Marquises en passant par le musée du Quai Branly

EXPO – "Mata Hoata", la nouvelle exposition du Quai Branly, a ouvert ses portes le 12 avril. Ce tour d'horizon des arts et traditions du plus sauvage des archipels polynésiens marque un tournant dans l'histoire du musée, achevant en apothéose un long cycle consacré à l'Océanie et marquant les qui ans d'un musée qui devrait être rebaptisé musée Jacques-Chirac en juin prochain.


Sauvage, redoutable, envoûtant, isolé dans l'immensité du Pacifique, l'archipel des Marquises mérite d'être inscrit au patrimoine mondial de l'humanité. C'est d'ailleurs prévu, et ce n'est que justice pour protéger ces îles volcaniques, terres de légendes puissantes dont le peuple attachant a su préserver ses traditions tout en les maintenant vivantes. En rendant hommage aux Marquises dans son exposition "Mata hoata", le musée du Quai Branly clôt – temporairement - un long cycle d'expositions consacrées à la Polynésie.


Même le président du musée est tatoué

Stéphane Martin, le président du musée du Quai Branly, ne s'en cache pas : l'un de ses mollets est couvert d'un grand tatouage marquisien. Souvenir d'un voyage qui l'a laissé amoureux à jamais de la Polynésie. De nombreux sportifs se font pareillement tatouer sans forcément en connaître l'origine ni le sens, les rugbymen d'Océanie mis à part. De larges pans de l'exposition sont consacrés à cet art que les Marquisiens ont porté à son apogée : écorces peintes, bois gravés, aiguilles et peignes de tatoueurs accompagnent des gravures anciennes étonnantes où l'on voit des sujets intégralement tatoués.


"Avec cette exposition, nous avons voulu montrer les Marquises au-delà de la marque", précise Stéphane Martin, "même s'il est fascinant que ce nom soit si connu dans le monde. Mais il y a un revers à cette célébrité : les stéréotypes. Certains de ces stéréotypes sont bien sûr des chefs-d'œuvre, comme la peinture de Gauguin ou les chansons de Brel, mais nous avons surtout voulu montrer des visages, ainsi que le renouveau culturel des Marquisiens."

La musique et la danse sont aussi précieux que les objets

Ces visages, ce sont sont aussi bien ceux des tikis, statues anthropomorphes représentant des esprits ou des ancêtres, que ceux des Marquisiens rencontrés par les premiers navigateurs européens. Sans oublier ceux du peuple d'aujourd'hui, que l'on voit danser sur des écrans géants, parés d'ornements magnifiques, eux aussi présentés sous vitrine.


300 objets sur 2 000 m2, c'est assez pour dire que "Matahoata" est la plus grande exposition jamais consacrée aux Marquises. Mais elle va plus loin en donnant une impression sensorielle au visiteur, primordiale s'agissant de ces îles chaudes et venteuses : une bande sonore donne à entendre la musique traditionnelle, les chants et la belle langue marquisienne. Ce patrimoine-là mérite d'être classé au même titre que ces îles hors du temps, où Paul Gauguin et Jacques Brel sont enterrés l'un près de l'autre.






Fonte: @edisonmariotti #edisonmariotti


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