la rue du Camp Canadien longe l’hippodrome de Saint-Cloud. Grâce au Musée des Avelines, les habitants savent maintenant pourquoi cette artère porte un tel nom. Jusqu’au 12 juillet, l’établissement culturel municipal retrace en images l’existence de cet hôpital militaire. Administré par des Québecois, il a occupé le champ de courses entre 1915 et 1919.
Saint-Cloud, le 28 mai. L’exposition en cours au Musée des Avelines
fait revivre en images l’hôpital militaire financé et géré par
des Québecois entre 1915 et 1919 sur l’hippodrome.. (LP/J.B.)
fait revivre en images l’hôpital militaire financé et géré par
des Québecois entre 1915 et 1919 sur l’hippodrome.. (LP/J.B.)
«Nous avons voulu essayer d’expliquer l’histoire de ce centre de santé de pointe aux portes de Paris», avance Emmanuelle Le Bail, la directrice du Musée des Avelines. Les mois d’intense activité, le personnel médical a reçu jusqu’à 500 blessés. A la fin du conflit, on ne dénombrera que 79 décès. Financés par un mécène, le Dr Arthur Mignault, ces Québécois ont traversé l’Atlantique pour porter assistance à leurs cousins français. Le docteur Mignault, qui rêvait de s’installer au château de Sceaux, conduira finalement ses médecins, infirmières et autres soldats subalternes sur les vertes pelouses de Saint-Cloud.
La mise en scène très dynamique de l’exposition redonne vie à ces visages parfois bien marqués par l’horreur des combats dans les tranchées. Des cartes postales et photos aux faibles tirages illustrent la vie dans les tentes et les baraquements en bois dressés près des tribunes de l’enceinte sportive. «Les gens prennent la pose, esquissent même des sourires», note Emmanuelle Le Bail. Une vidéo de 1917 démontre l’excellence des soins dispensés. «On voit la salle d’opération, les laboratoires très sophistiqués, la radiologie, la dentisterie», détaille Emmanuelle Le Bail. Des tablettes tactiles offrent à la lecture de touchants échanges épistolaires entre les militaires et leurs familles. Des clichés noir et blanc défilent sur un mur d’images. Derrière les vitrines, on aperçoit du matériel médical, des moulages en plâtre d’une gueule cassée avant et après opération. La rétrospective montre l’action prépondérante des nurses canadiennes. «Elles avaient toutes le grade d’officier», rappelle Emmanuelle Le Bail.1915-1919, Un Camp Canadien À Saint-Cloud, Jusqu’au 12 Juillet Au Musée Des Avelines, 60 Rue Gounod. Entrée Libre Du Mercredi Au Dimanche.
fonte: @edisonmariotti #edisonmariotti http://www.leparisien.fr/saint-cloud-92210/saint-cloud-le-musee-des-avelines-reconstruit-le-camp-canadien-01-06-2015-4822689.php
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