Musée Reva : le secret le mieux gardé du Témiscamingue

Le Musée Reva est peut-être le secret le mieux gardé du Témiscamingue. Ne cherchez pas l'adresse du domaine dans les brochures touristiques. Vous ne la trouverez pas. Pour visiter le musée à ciel ouvert, il faut y être invité par quelqu'un qui y a lui-même déjà mis les pieds. Mais une fois que les portes du mystérieux domaine s'ouvrent, les milliers d'objets qui s'y trouvent racontent l'évolution de la culture au Témiscamingue, de la préhistoire, en passant par la colonisation, jusqu'à aujourd'hui.

Un article de Félix B. Desfossés

Un des bâtiments du Musée Reva Photo : ICI Radio-Canada / Félix B. Desfossés

« C'était comme un projet de retraite. Je m'étais fait un rêve de ramasser tout ce que j'avais recueilli soit de la maison de mon père, mon grand-père, d'un oncle qui m'a élevé. Moi, je suis un peu un maniaque de ce qui existait autrefois, de ce qui est la mémoire d'autrefois. Et moi je voulais que les gens, mes connaissances, les amis, les gens de Duhamel-Ouest et les autres, de bouche à oreille, je voulais que les gens en profitent. »— Réjean Gaudet

15 ans après sa retraite, juchés sur une colline avec vue sur un merveilleux lac, cinq bâtiments érigés par Réjean Gaudet renferment sa collection d'objets du passé.

C'est après une marche de 5 minutes dans la forêt que ce mini-village féérique apparaît graduellement au cœur des arbres, non sans rappeler la cité des enfants perdus de Peter Pan.

Et cette cité garde la mémoire matérielle du développement du Témiscamingue.

Les bâtiments sont organisés de manière à présenter les objets de M. Gaudet par thématiques : l'agriculture, l'enfance, le travail manuel, le patrimoine académique et religieux, la culture (littérature et musique), l'électronique et finalement la géologie et les fossiles.

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Les souvenirs et l'étonnement surgissent de partout. Les objets patrimoniaux entourent, voire enveloppent, le visiteur.

« Quand j'ai été élevé à Béarn, chez mes grands-parents, je voyais les gens qui vendaient toutes sortes de choses aux gens de Montréal, aux Américains, et je voyais tous nos souvenirs et nos mémoires d'autrefois, des gens qui ont défriché le Témiscamingue, disparaitre. J'ai dit : " wow! " Je voulais que ça reste ici et je voulais que les jeunes et les moins jeunes d'ici en profitent. C'est là que j'ai commencé à recueillir toutes sortes de choses. [...] Moi, je trouvais que la mémoire de ce que nos ancêtres ont fait, il fallait que ça demeure ici, au Témiscamingue, parce que quand ça s'en va à l'extérieur, on ne les voit plus. »— Réjean Gaudet

Réjean Gaudet, à l'entrée du parcours qui mène au Musée Reva. Photo : ICI Radio-Canada / Félix B. Desfossés

La mission est accomplie pour Réjean Gaudet. Depuis 15 ans, les Témiscamiens et leurs amis peuvent redécouvrir leur patrimoine en voie de disparition.

Mais le domaine demeure privé. Les visiteurs peuvent s'y rendre, tout à fait gratuitement, mais sur invitation seulement.

« La plupart des gens qui viennent, c'est des gens qui viennent avec des personnes qui sont déjà venues. Alors moi, je ne fais pas de publicité officielle, parce que c'est un musée privé. Mais moi, je veux partager mes choses quand même avec le public, avec des gens qu'on connaît, avec des amis et des personnes qui viennent avec d'autres qui sont déjà venus. »— Réjean Gaudet

Si vous voulez visiter l'endroit, faites-vous un ami Témiscamien ou demandez aux gens que vous croiserez à Ville-Marie. L'un d'eux pourra probablement vous y accompagner.

Ce genre de fréquentation repose toutefois à 100 % sur la confiance envers le public.

« Depuis 15 ans, il n'y a aucune chose qui est disparue de mes bâtisses. Je me dis que si quelqu'un part avec quelque chose, c'est parce qu'il en a plus besoin que moi j'en ai besoin. C'est de valeur pour les autres qui vont venir après et qui ne verront pas cet objet. Mais je n'ai aucun objet qui est parti. »— Réjean Gaudet

Repartir avec un des objets exposés reviendrait, en quelque sorte, à décrocher une des étoiles de la galaxie de précieux souvenirs de Réjean Gaudet.

Avec l'aimable participation de Chloé Beaulé-Poitras, recherche et visite.

Entrée du bâtiment à thématique « travail manuel ». Crédit : ICI Radio-Canada / Félix B. Desfossés

fonte: @edisonmariotti #edisonmariotti 

http://ici.radio-canada.ca/regions/abitibi/2015/09/29/002-musee-reva-rejean-gaudet-temiscamingue.shtml

Cultura e conhecimento são ingredientes essenciais para a sociedade.

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O Museu Reva é talvez o segredo mais bem guardado em Témiscamingue. Não olhe para o endereço do domínio em folhetos turísticos. Você não vai encontrá-lo. Para visitar o museu ao ar livre, você tem que ser convidado por alguém que tenha ele próprio já pôs os pés. Mas uma vez que as portas abrir o misterioso domínio, os milhares de objetos encontrados há que contar a evolução da cultura no Témiscamingue, pré-história, através da colonização, até hoje.

Um artigo de Felix B. Desfossés

Um dos edifícios do Museu Reva Foto: AQUI CBC / Felix B. Desfossés

"Foi como um projeto de reforma. Eu tive um sonho para pegar tudo o que eu tinha recolhido era da casa de meu pai, meu avô, um tio que me criou. Eu sou um pouco de um defensor para o que existia antes, o que é a memória do passado. E eu queria que as pessoas, conhecidos, amigos, pessoas Duhamel e outros, a palavra da boca, eu queria que as pessoas gostam. "- Réjean Gaudet

15 anos após sua aposentadoria, no cimo de uma colina com vista para um belo lago, cinco edifícios erigidos por Réjean Gaudet conter sua coleção de objetos do passado.

Foi depois de 5 minutos de caminhada na floresta mágica este mini-cidade aparece gradualmente no coração das árvores, não muito diferente da cidade das crianças perdidas de Peter Pan.

E esta cidade mantém a memória do desenvolvimento de Témiscamingue hardware.

Os prédios são organizados para apresentar os objetos Mr. Gaudet por temas: agricultura, infância, trabalho manual, herança acadêmico e religioso, cultura (literatura e música), eletrônicos e, finalmente, geologia e fósseis.

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Memórias e espanto surgindo em toda parte. Os objetos da herança cercar ou envolver o visitante.

"Quando eu fui trazido em Béarn, com meus avós, eu vi pessoas que vendem todos os tipos de coisas para o povo de Montreal, os norte-americanos, e eu vi todas as nossas memórias e as nossas memórias do passado, as pessoas que apuradas Témiscamingue, desaparecer. Eu disse: "Uau!" Eu queria ficar aqui e eu queria que os jovens e as jovens aqui se beneficiar. Este é o lugar onde eu comecei a coletar todos os tipos de coisas. [...] Eu pensei que a memória do que os nossos antepassados ​​fizeram, tiveram que permanecer aqui em Témiscamingue, porque quando ele vai embora, já não vê-los. "- Réjean Gaudet

Réjean Gaudet, na entrada da trilha que leva a Reva Museum. Foto: AQUI CBC / Felix B. Desfossés

Missão cumprida para Réjean Gaudet. Por 15 anos, o Témiscamingue e amigos podem redescobrir o seu património ameaçado.

Mas o campo permanece privada. Os visitantes podem chegar lá, absolutamente livre, mas apenas por convite.

"A maioria das pessoas que vêm, são as pessoas que vêm com pessoas que já vieram. Assim que eu faço sem publicidade formal, porque é um museu privado. Mas eu quero compartilhar minhas coisas de qualquer maneira com o público, com pessoas que você conhece, amigos e pessoas que vêm com outras pessoas que já vieram. "- Réjean Gaudet

Se visitar a área, faça um amigo Témiscamingue ou pedir às pessoas que se encontram em Ville-Marie. Um deles será provavelmente acompanhá-lo.

Este tipo de tráfego, mas baseia-se em 100% de confiança no público.

"Por 15 anos, não há coisa que está faltando meus edifícios. Digo a mim mesmo que, se alguém sai com alguma coisa, é porque ele precisa mais do que eu preciso me. Isso é importante para os outros que virão depois e que não verá este item. Mas eu não tenho nenhum objeto esquerda. "- Réjean Gaudet

Comece com as exposições que, de alguma forma, para obter uma das estrelas na galáxia memórias preciosas de Réjean Gaudet.

Com o tipo de Chloe Beaulé-Poitras, investigação e empresas.

Temático edifício de entrada "trabalho manual". Crédito: AQUI CBC / Felix B. Desfossés