Dès le mercredi 5 juillet, l'exposition Christian Dior, couturier du rêve ouvre ses portes au musée des Arts Décoratifs à Paris. Une exposition qui fête les 70 ans de la maison de couture Dior, mais surtout un incontournable de l'été.
"C’est une exposition absolue", comme le dit le directeur du musée des arts décoratifs Olivier Gabet qui n’est pas peu fier de cet événement. Et c'est en effet considérable. D'abord parce que cela fait 30 ans qu'il n'y a pas eu une exposition Dior à Paris. Or, il fallait bien célébrer de façon somptueuse les 70 ans de la plus célèbre maison de couture française.
Le Festival d'Angoulême et Christian Dior sont dans "Laissez-vous tenter"
Christian Dior est né en 1905, à Granville, et ce n’est qu’après la guerre, en 1947, grâce à Marcel Boussac qui finance sa maison de couture, qu’il devient immédiatement célèbre. Dior invente ce qu’on appelle alors le "new look" avec son iconique tailleur bar auquel l’exposition réserve évidemment une place de choix. Christian Dior fut l’homme de la désinhibition vestimentaire. La guerre avait racrapoté toutes les femmes, il les libère. Et n’hésite pas à utiliser 20 mètres de tissu pour une robe. En pleine période de restrictions, ça fait scandale.
Galeriste et illustrateur avant de devenir grand couturier.
Christian Dior voulait devenir architecte, puis compositeur de musique. Il a été illustrateur, c'est un homme féru d'art, grand visiteur de musées, amis des avant-gardes comme Cocteau ou Max Jacob. Et ce qu’on sait moins, c'est qu'il a été galeriste. L’exposition du musée des arts décoratif restitue l’ambiance de sa galerie, grâce aux grands tirages des photographies de Man Ray qui nous reconstitue le lieu et surtout les toiles des grands maîtres qu'il a exposées.
Dior ne s’est pas trompé de beaucoup, il a exposé Picasso, Braque, Matisse, Dufy, il a été le premier à exposer Salvador Dali, ainsi que nombre d’artistes surréalistes, m'a dit Olivier Gabet, le directeur des arts déco : "On avait envie de montrer ces affinités artistiques qui s'étaient créées du temps de Christian Dior et qui vont être aussi important dans le développement de sa maison de son vivant, et ensuite dans l'épanouissement de la maison de son vivant jusqu'à nos jours."
Un couturier de génie
Le génie de Dior avait su rester modeste. Son génie était dans sa personne. Il a eu le sens de son époque, il était la mode dans toutes les acceptions du terme. Pour le comprendre il faut regarder ses dessins, lire ses lettres, observer ses photos intimes, dans la première salle de l'exposition : Christian Dior y accueille le public , assis dans son studio, entouré de ses rouleaux de tissus, le visage poupon, souriant, semblant s'excuser d’être Christian Dior.
Des robes inspirées de la peinture
Comme on le découvre dans l'exposition, Christian Dior s’inspirait de la peinture ancienne ou contemporaine pour composer ses robes. Par exemple, celles nommés Junon ou Vénus sont clairement inspirées du costume que portait Lady Alston sur le tableau de Thomas Gainsborough. Le chef d’œuvre est d’ailleurs présenté dans l’exposition aux côtés des robes du créateur, choisies par Florence Muller : "Je crois que c'est l'expression même de cette vision, c'est un retour à l'élégance et aux fastes et à la beauté des robes de bal, et à la vision de la femme qu'il définit lui-même très précisément comme celle d'une princesse."
Des robes de princesses, Dior en a dessinées, construites, produites, en quantité, et s'il fallait n’en retenir qu'une seule ce serait celle commandée par la princesse Margaret pour son 21ème anniversaire. Mais il n’a pas travaillé que pour les princesses. Il s’est aussi intéressé aux reines, m'a dit Florence Muller : "Nous avons une robe, "Trianon", dont la broderie évoque Marie-Antoinette dans son hameau, d'autres font penser à la porcelaine du XVIIIème siècle. Il y a toute sorte de liens qui viennent de la peinture, de l'art décoratif, que nous exposons en dialogue pour que le public comprenne que la source des créations de mode sont multiples."
Les successeurs de Christian Dior
Les couturiers qui ont succédé à Christian Dior dans la maison se sont également inspirés des artistes pour leurs robes. Raf Simon a fait fabriquer des tissus d'après des tableaux de Sterling Ruby, Marc Bohan s'est inspiré de Jackson Pollock, John Galliano a fait feux de tous bois : Picasso, Klimt, Dali, Egon Schiele, cet artiste occupe inévitablement une place considérable dans l’histoire de la maison Dior.
Ses œuvres sont plus des sculptures que des habits. Mais Christian Dior, comme Les couturiers de la maison qui lui ont succédé, s’est également inspiré de cultures lointaines, dans le temps ou l’espace : l’Egypte, l’Espagne, l’Africaine, la Chine, le Japon, c’est le créateur français le moins français de France.
Une exposition événement
L'exposition s'étend sur 3000 m2, elle a été conçue par Nathalie Crinière qui signe la scénographie comme un défilé, avec des moments paisibles et d'autres plus spectaculaires. La manière dont elle a mis en scène les 800 accessoires Dior, c’est fascinant. Couleurs, formes, luxe, vêtement, tissus, pierres, de la préciosité à l’audace, de l’invention à l’humour, tout y est.
Il y a le climax, quand vous arriverez sous la nef du musée où sont exposées les robes de bal porté pour la plupart par les plus grandes stars du monde : Elizabeth Taylor, Sophia Loren, Lady Diana, Charlize Theron, ou Rihanna. L’expression "mise en espace" prend son sens, sous les 13 mètres de haut de cette nef grandiose. À celui qui a dit que Paris n’était plus Paris, cette exposition inflige le plus magistral des démentis.
fonte: @edisonmariotti #edisonmariotti
http://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/le-musee-des-arts-decoratifs-fete-les-70-ans-de-la-maison-christian-dior-7789194250
Cultura não é o que entra pelos olhos e ouvidos,
mas o que modifica o jeito de olhar e ouvir.
A cultura e o amor devem estar juntos.
Vamos compartilhar.
Culture is not what enters the eyes and ears,
but what modifies the way of looking and hearing.
--in via tradutor do google
From Wednesday, July 5th, there will be the fashion exhibition that celebrates the 70th anniversary of the creation of the Christian Dior house at the Musée des Arts Décoratifs in Paris.
From Wednesday, July 5, the exhibition Christian Dior, couturier of the dream opens its doors at the Museum of Arts Décoratifs in Paris. An exhibition that celebrates the 70th anniversary of the fashion house Dior, but especially a must in summer.
"It is an absolute exhibition," says the director of the Museum of Decorative Arts Olivier Gabet who is not very proud of this event. And it is indeed considerable. Firstly because it has been 30 years since there was a Dior exhibition in Paris. But it was necessary to celebrate in a sumptuous way the 70 years of the most famous French fashion house.
The Festival of Angoulême and Christian Dior are in "Let yourself be tempted"
Christian Dior was born in Granville in 1905, and it was only after the war in 1947, thanks to Marcel Boussac who financed his couture house, that he became immediately famous. Dior invents what is called the "new look" with its iconic tailor bar to which the exhibition obviously reserves a place of choice. Christian Dior was the man of disinhibition dress. The war had trampled all the women and liberated them. And do not hesitate to use 20 meters of fabric for a dress. In the midst of a period of restrictions, it is a scandal.
Galerist and illustrator before becoming a great couturier.
Christian Dior wanted to become an architect, then a composer of music. He was an illustrator, a man of art, a great visitor to museums, friends of avant-gardes like Cocteau or Max Jacob. And what we know less is that he was a gallery owner. The exhibition of the Museum of Decorative Arts restores the atmosphere of its gallery, thanks to the large prints of the photographs of Man Ray who reconstructs the place and especially the paintings of the great masters that it has exposed.
Dior was not mistaken by many, he exhibited Picasso, Braque, Matisse, Dufy, he was the first to exhibit Salvador Dali, as well as many surrealist artists, said Olivier Gabet, the director of the arts Deco: "We wanted to show the artistic affinities that had been created in the time of Christian Dior and that will be so important in the development of his house during his lifetime and then in the flowering of the house during his lifetime 'nowadays."
A designer of engineering
The genius of Dior had remained modest. His genius was in his person. He had the sense of his time, he was the fashion in all the meanings of the term. To understand him, one must look at his drawings, read his letters, observe his intimate photos, in the first room of the exhibition: Christian Dior welcomes the audience, sitting in his studio surrounded by his tissue rolls, Smiling, seemingly apologizing for being Christian Dior.
Dresses inspired by painting
As we discover in the exhibition, Christian Dior was inspired by ancient or contemporary painting to compose his dresses. For example, those named Juno or Venus are clearly inspired by the costume Lady Alston wore on Thomas Gainsborough's painting. The masterpiece is presented in the exhibition alongside the designer's dresses, chosen by Florence Muller: "I believe that this is the expression of this vision, it is a return to elegance And the beauty and beauty of the ball gowns, and the vision of the woman whom he defines very precisely as that of a princess. "
Dresses of princesses, Dior drew, built, produced, in quantity, and if it were necessary to retain only one it would be that ordered by the Princess Margaret for its 21st birthday. But he did not work only for the princesses. He was also interested in queens, Florence Muller told me: "We have a dress," Trianon ", whose embroidery evokes Marie Antoinette in her hamlet, others remind us of the porcelain of the eighteenth century. There are all kinds of links that come from painting, decorative art, which we expose in dialogue so that the public understands that the source of fashion creations are multiple. "
The successors of Christian Dior
The fashion designers who succeeded Christian Dior in the house were also inspired by the artists for their dresses. Raf Simon made fabrics based on Sterling Ruby's paintings, Marc Bohan was inspired by Jackson Pollock, John Galliano has fired everything: Picasso, Klimt, Dali, Egon Schiele, this artist inevitably occupies a place Considerable in the history of the Dior house.
His works are more sculptures than clothes. But Christian Dior, like the designers of the house who succeeded him, was also inspired by distant cultures, in time or space: Egypt, Spain, Africa, China, Japan, It is the least French French creator of France.
An event exhibition
The exhibition extends over 3000 m2, it was designed by Nathalie Crinière who signs the scenography as a parade, with peaceful moments and others more spectacular. The way she staged the 800 Dior accessories is fascinating. Colors, shapes, luxury, clothing, fabrics, stones, from preciosity to audacity, from invention to humor, everything is there.
There is the climax, when you arrive under the nave of the museum where are displayed the ball gowns worn mostly by the greatest stars of the world: Elizabeth Taylor, Sophia Loren, Lady Diana, Charlize Theron, or Rihanna. The expression "setting in space" takes its meaning, under the 13 meters high of this grand nave. To the one who said that Paris was no longer Paris, this exhibition inflicts the most masterful of denials.
--br via tradutor do google
O Museu de Artes Decorativas celebra o 70º aniversário da Christian Dior.
De quarta-feira, 5 de julho, o show Christian Dior, sonho costureiro abre no Museu de Artes Decorativas de Paris. Uma exposição celebrando 70 anos da Dior casa de moda, mas também um grampo de verão.
"É uma exposição absoluta", como diz o ditado artes decorativas museu diretor Olivier Gabet que está muito orgulhoso deste evento. E é realmente considerável. Primeiro, porque este é de 30 anos que não houve um show de Dior em Paris. Mas ele teve que maneira pródiga de celebrar 70 anos da mais famosa casa de moda francesa.
O Festival de Angoulême e Christian Dior estão em "Mime"
Christian Dior nasceu em 1905 em Granville, e foi só depois da guerra, em 1947, graças a Marcel Boussac que financia a sua casa de moda, ele imediatamente se torna famoso. Dior inventou o que era então chamado de "novo olhar" com a sua exposição icónica bar alfaiate que, obviamente, tem um lugar de escolha. Christian Dior era o homem na desinibição vestido. A guerra teve racrapoté todas as mulheres, ele libera. E não hesite em usar 20 metros de tecido para um vestido. No meio de restrições, que causou um escândalo.
dono de galeria e ilustrador antes de se tornar um designer de moda.
Christian Dior queria tornar-se um arquiteto e compositor de música. Ele era um ilustrador, ele é um homem com uma paixão pela arte, ótimos museus visitantes, amigos das vanguardas como Cocteau e Max Jacob. E o que é menos conhecido é que foi uma galeria. A exposição do Museu de Artes Decorativas recria a atmosfera da galeria, graças às grandes impressões de fotografias de Man Ray que nos reconstitui o lugar e, especialmente, as pinturas dos grandes mestres que ele expostas.
Dior não tem muita coisa errada, ele exibiu Picasso, Braque, Matisse, Dufy, ele foi o primeiro a expor Salvador Dali e muitos artistas surrealistas, disse Olivier Gabet, Director of the Arts deco: "Nós queríamos mostrar as afinidades artísticas que tinha criado o tempo Christian Dior e que serão importantes no desenvolvimento de sua casa em sua vida, e depois no desenvolvimento da casa em sua vida até os dias de hoje. "
Um designer de engenharia
O gênio de Dior tinha conseguido permanecer modesto. Seu gênio estava em sua pessoa. Ele teve o bom senso de seu tempo, estava na moda em todos os sentidos do termo. Para entender isso, devemos olhar para os seus desenhos, ler suas cartas, observar suas fotos íntimas, na primeira sala da exposição: Christian Dior estão abertos ao público, sentado em seu estúdio, cercado por seus rolos de tecido, cara do bebê, sorrindo, parecendo desculpar por ser Christian Dior.
vestidos inspirados pintar
Como descobrimos na exposição, Christian Dior foi inspirado pela pintura antiga e contemporânea de compor suas vestes. Por exemplo, os nomeados Juno ou Vênus são inspiradas claramente o traje usado por Lady Alston na pintura por Thomas Gainsborough. A obra-prima também é apresentada na exposição ao lado dos vestidos criador, escolhidos por Florence Muller: "Eu acho que esta é a própria expressão dessa visão, é um retorno à elegância e a pompa e beleza vestidos de baile, e a visão da mulher que se define precisamente como a de uma princesa. "
vestidos de princesa, Dior tem projetado, fabricado, produzidos em quantidade, e se ele tinha apenas um pedido apenas que seria encomendado pela Princesa Margaret para seu 21º aniversário. Mas não tem trabalhado para as princesas. Ele também foi rainhas interessados, Florence Muller me disse. "Temos um vestido," Trianon", que evoca o bordado Marie Antoinette em sua aldeia, outros são uma reminiscência de porcelana do século XVIII há todos os tipos de ligações que vêm de pintura, artes decorativas, expomos em diálogo para o público a entender que a fonte de criações de moda são muitos ".
sucessores de Christian Dior
Os designers que conseguiram Christian Dior em casa também têm inspirado artistas para seus vestidos. Raf Simons fez tecidos de pinturas de Sterling Ruby, Marc Bohan foi inspirado por Jackson Pollock, John Galliano tem luzes toda a madeira Picasso, Klimt, Dali, Egon Schiele, o artista inevitavelmente ocupa um lugar significativa na história da Dior.
Suas obras são mais esculturas do que o vestuário. Mas Christian Dior, como os designers da casa que o sucedeu, também foi inspirado por culturas distantes, no tempo ou no espaço: Egito, Espanha, África, China, Japão, é o designer francês menos francês da França.
Um evento de exibição
A exposição se estende mais de 3000 m2, que foi projetado por Nathalie Mane que assina a cenografia como um desfile, com momentos calmos e outros mais dramáticos. A forma como ele tem sido palco de 800 acessórios Dior, é fascinante. Cores, formas, luxo, roupas, tecidos, pedras, preciosas para a audácia da invenção humor, tudo lá.
Não é o clímax, quando você chega na nave do museu que exibe os vestidos de baile usados principalmente pelos maiores estrelas do mundo: Elizabeth Taylor, Sophia Loren, a princesa Diana, Charlize Theron, ou Rihanna. O termo "espaço de desenvolvimento" faz sentido sob os 13 metros de altura esta nave imponente. Para quem disse que Paris já não era Paris, esta exposição inflige as negações mais magistrais.
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