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quarta-feira, 9 de setembro de 2015

Le Musée International de la Parfumerie y présente une exposition consacrée à la peau comme support d’expression des identités culturelles.

IL présente diverses approches de transformations du corps, différents types de maquillage, de l’Occident à l’Océanie, en passant par l’Asie, l’Afrique et l’Amérique du Sud.



Du maquillage temporaire aux tatouages, piercing, scarifications et autres transformations corporelles, le champ des possibles est extrêmement vaste.

Ancrés dans nos sociétés, les artistes contemporains s’emparent également du corps et interrogent ainsi ses limites.

Itw d'Olivier Quiquempoix, conservateur du patrimoine, et directeur des musées de Grasse.


fonte: @edisonmariotti #edisonmariotti http://www.museesdegrasse.com/

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Histoire du Musée International de la Parfumerie


Sauvegarder un patrimoine
La parfumerie, au sens large du terme, constitue l’un des plus importants phénomènes de société, depuis la plus haute Antiquité, dans toutes les civilisations, quel que soit le contexte social, politique ou religieux. Depuis plus de quatre millénaires, elle a donné naissance à des milliers d’objets dans des matériaux précieux ou plus humbles, utilisant toutes les formes de l’art, du réalisme à l’abstraction. 

Elle a bien sûr suscité de nombreuses collections privées. Mais, jamais avant l’ouverture du Musée international de la Parfumerie, n’avait existé la volonté de créer un établissement public consacré à la sauvegarde de ce patrimoine international. Le savon, le maquillage, les cosmétiques, sont indissociables de ce que l’on entend aujourd’hui par Parfumerie, c’est-à-dire essentiellement la parfumerie alcoolique de luxe ou produit fini.

Grasse, berceau de la parfumerie

D’évidence, un tel musée ne pouvait se trouver qu’en France, où la parfumerie contemporaine naquit au début du XXe siècle grâce à François Coty et où Coco Chanel lança la mode des parfums riches en aldéhydes.

Grasse a su, au cours de ces décennies, garder et continuer à démontrer l’excellence de sa production de matières premières naturelles élaborées par d’ingénieux procédés sans cesse perfectionnés et utilisés par de puissants établissements industriels. Grasse a voulu être la première à créer un Musée International de la Parfumerie. 

La ville a présenté le projet le plus élaboré, servi par une tenace volonté collective de le faire aboutir. La création à Grasse de ce Musée International de la Parfumerie, au-delà d’une apparente opportunité, a donc valeur de symbole. François Carnot, l’un des organisateurs des Musées Centennaux, fut l’un des plus ardents défenseurs de cette idée. Il demeure un personnage exceptionnel dans l’histoire de la création du Musée International de la Parfumerie : fils du Président de la République, il portait un intérêt passionné à la vie artistique. 

1918, un premier musée

C’est ainsi qu’en 1918, François Carnot crée à Grasse un musée privé. Il y prévoit déjà une section réservée à la parfumerie sous toutes ses formes qui, dès 1921, s’enrichit grâce à de généreux donateurs. 

Dans une indispensable complémentarité, les parfumeurs grassois et parisiens parmi lesquels les célèbres maisons Piver, Pinaud... mais également les établissements industriels Chiris de Grasse, œuvrent à la création de ce musée. François Carnot rallie le monde de la parfumerie et celui des arts décoratifs. C’est lui qui présente le parfumeur François Coty au célèbre verrier René Lalique. Les collectionneurs privés ne font pas exception, ainsi en 1931, la vicomtesse Savigny de Moncorps fit don au musée de Grasse d’une très importante collection d’étiquettes de parfumerie et de cosmétique , datant du début du XIXe siècle, et provenant de l’ancienne parfumerie de Seillans (Var). 

Ce n’est qu’en 1955, avec l’arrivée au Musée de Grasse d’un jeune conservateur, que François Carnot relancera ce projet mais il ne reçoit pas d’aide de la municipalité malgré les collections qui s’accroissent. Inauguré en janvier 1989, année du bicentenaire de la parfumerie française, le Musée International de la Parfumerie représente donc la mémoire vivante d’une profession, mais également d’une spécificité grassoise au caractère identitaire très fort : la parfumerie, dont Grasse demeure la référence aux yeux du monde entier. 

2006, Extension et restructuration du Musée

Les travaux commencés courant 2006, ont permis de doubler la surface du musée et offre désormais aux visiteurs un espace de 3500m2 entièrement dédié au monde de la parfumerie. Véritable témoignage de l’histoire internationale technique, esthétique, sociale et culturelle de la tradition de l’usage des senteurs, le musée aborde par une approche anthropologique l’histoire des fragrances sous tous ses aspects : matières premières, fabrication, industrie, innovation, négoce, design, usages et à travers des formes très diverses (objets d’art, arts décoratifs, textiles, témoins archéologiques, pièces uniques ou formes industrielles). Le musée international de la Parfumerie constitue la première collection publique au monde consacrée à l’industrie du parfum, depuis les temps les plus anciens jusqu’à nos jours, sur les cinq continents et selon trois axes majeurs : séduire, soigner, communiquer.

Quatre lieux symboliques de l’histoire grassoise

Le pavillon d’entrée de l’ancienne parfumerie Hugues-Aîné construit au XIXe siècle, ainsi que les vestiges de l’ancien couvent des Dominicains édifié au XIVe siècle, adossés au mur d’enceinte de la ville datant de la même période. 
L’hôtel Pontevès et sa cour d’honneur.

L’ancien immeuble Pélissier.

Les jardins et terrasses des différents niveaux.

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