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sábado, 19 de maio de 2018

Inauguration du musée national de la Renaissance sous la présidence de Valéry Giscard-d'Estaing en 1977. - Inauguration of the National Museum of the Renaissance under the chairmanship of Valéry Giscard-d'Estaing in 1977. - Inauguração do Museu Nacional do Renascimento sob a presidência de Valéry Giscard-d'Estaing em 1977.

Il entend ainsi satisfaire la demande du public pour la culture et le développement culturel de la France.

Le château d'Écouen, situé à vingt kilomètres au nord de Paris, et qui surplombe la belle étendue de la plaine du pays de France lancée à la rencontre de la forêt de Chantilly, abrite aujourd'hui les collections exceptionnelles du musée national de la Renaissance. Il est pour elles un écrin tout aussi exceptionnel.

Propriété d'un grand seigneur de la Renaissance, Anne de Montmorency, qui a grandi dans l'intimité de François Ier, puis prospéré sous la protection d'Henri II, Écouen n'est pas une demeure comme les autres : elle inscrit dans ses pierres les ambitions et les succès d'un homme puissant qui est aussi un mécène et un esthète passionné d'art.

1
Cruche en grès montée en argent
Frechen (cruche)
Robert Taylboyes, Londres (actif 1549-1580), 1566 (monture)
Grès et argent doré
H. : 23 cm ; D. pied : 10,5 cm

Cet ardent collectionneur, bien souvent à l'avant-garde du goût, était aussi l'héritier d'une fortune colossale, qu'il accrut encore par une judicieuse politique d'acquisitions, par son mariage avec Madeleine de Savoie et par la faveur royale. À sa mort, en 1567, il possède quelque 130 châteaux disséminés dans toute la France et deux résidences parisiennes dont son hôtel de la rue Sainte-Avoye qu'il a doté d'une galerie peinte par Nicolo dell'Abbate. Tous ces lieux sont le théâtre de reconstructions, d'aménagements, voire de véritables projets architecturaux, comme ceux du petit château de Chantilly (1559) ou du stupéfiant pont-galerie de Fère-en-Tardenois, tous deux conçus par Jean Bullant. Mais Écouen reste son chef-d'oeuvre.

Observer l'architecture du château d'Écouen, c'est lire « à pierre ouverte » l'histoire des transformations de l'architecture, en France, au XVIe siècle. Il faut d'abord imaginer que se dressait sur ce site le château ancestral des Bouchard de Montmorency, vieille famille qui avait l'honneur de servir les rois de France depuis l'an Mil.

De ce premier édifice, nous ne savons rien, sauf qu'en 1531, Anne de Montmorency, héritier de l'immense héritage de son père Guillaume, puissant personnage du royaume et déjà Maréchal de France, décide de le raser et d'élever à la place une demeure digne de son rang. La situation est conservée : l'édifice est dirigé vers l'est, vers l'éventuelle invasion, il ferme toujours l'un des accès à Paris, il est entouré de forêts giboyeuses et, campé sur une hauteur, il surplombe la plaine de France, position à la fois plaisante et imposante. Les travaux de construction vont durer 18 ans, de 1538 à 1555, ce qui est relativement court pour l'époque. Nul doute que le caractère assez impatient d'Anne de Montmorency, allié à sa colossale fortune, aida à accélérer grandement le rythme de l'ouvrage !



Anne de Montmorency était un mécène cultivé, attentif à l'évolution du goût de son époque. Écouen, qu'il avait fait construire pour sa femme, Madeleine de Savoie, et embellir pour accueillir son roi, Henri II, se devait de répondre à ses ambitions. C'est pourquoi il faut imaginer son décor intérieur comme particulièrement fastueux. Surtout, il faut penser au jeu des matériaux et à celui des couleurs.

La pierre, les carreaux de faïence au sol, les vitraux, les tapisseries, les objets précieux formaient un univers chatoyant. Dans la galerie de Psyché, les vitraux en grisaille au jaune d'argent (aujourd'hui à Chantilly) contant cette histoire d'Apulée répondaient aux pavements qu'avait déroulés sur les sols comme un tapis de faïence le potier rouennais Masséot Abaquesne : les encadrements bleus qui veillaient sur les armes des Montmorency étaient eux-mêmes cernés de joyeuses guirlandes de fruits, melons, raisins, coings, courges et poires dont le dessin naïf nous ravit aujourd'hui comme il a dû ravir les hôtes du XVIe siècle. Preuve d'un luxe assez rare et d'un goût original quand la plupart des sols étaient alors encore en pierre ou en terre vernissée monochrome.

Il serait peut-être plus simple de dire que tout ce qui pouvait être décoré, colorié, sculpté, l'était.


Les douze cheminées peintes d'Écouen en sont un témoignage éclatant et aujourd'hui, pratiquement unique en France. On a pu écrire que si elles n'étaient pas de stuc comme à Fontainebleau, c'est pour de triviales raisons financières, ce qui est une erreur compte-tenu de l'immense fortune du connétable. Il est plus proche de la vérité de souligner que là encore Anne de Montmorency a fait oeuvre novatrice, et que la mode des stucs était légèrement dépassée à ses yeux.

Comment s'en plaindre lorsque son choix a permis à de merveilleux paysages maniéristes d'éclore sur les manteaux des cheminées, répandant par leur présence un mystère et une poésie uniques ? Les thèmes illustrés sont tirés de l'Ancien Testament, sauf Le Tribut à César, emprunté aux Evangiles.

L'ornementation qui entoure les scènes centrales des cartouches, enfermées dans un cadre ovale ou rectangulaire, est intéressante à plus d'un titre : par les motifs typiques de la Renaissance qu'elle développe - putti, cuirs, guirlandes, animaux fabuleux, canéphores, atlantes et satyres - et les emblèmes qu'elles affichent : épées en pal et trophées d'armes, attributs militaires rappelant la position du connétable, couronne ducale après 1551 pour coiffer les armoiries des Montmorency et des Savoie. On retrouve ces dernières à foison : d'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur pour Anne et de gueules à la croix d'argent pour Madeleine. Dans l'aile royale, les emblèmes de Henri II : croissant de lune et H entrelacé de deux croissants renversés - et ceux de Catherine de Médicis : arc-en-ciel et K accolés dos à dos - se retrouvent en triomphe sur les cheminées et sur les poutres.


La plupart des pièces conservent par ailleurs des frises peintes à décor de grotesques, pour certaines, les ébrasements des fenêtres se couvrent aussi d'une multitude de rinceaux, harpies, chèvre-pieds, putti et motifs antiques, dans des tons qui varient selon les salles. Bleus et grisés chez le connétable, très colorés chez son épouse, sur fond noir à l'antique ailleurs.

Il convient de ne pas négliger l'attirance dont fit preuve Anne de Montmorency pour la sculpture et la peinture. La première est cause de l'aménagement de la façade sur cour de l'aile sud, puisque le portique a été élevé pour accueillir les Esclaves de Michel-Ange. Une importante collection de bustes romains était réunie à l'intérieur, et quatre d'entre eux sont toujours présents à Ecouen. Enfin, la cheminée sculptée de la salle du premier étage, montrant une Allégorie de la Victoire polychrome inspirée d'un dessin du Rosso, probablement sculptée par Jean Bullant, encadre une cheminée de marbre italien offerte par le cardinal Farnèse. Concernant la peinture, le seigneur des lieux avait fait travailler les plus grands artistes. Pour son hôtel parisien (et probablement pour l'aile orientale d'Ecouen abattue depuis) Niccolo dell'Abbate avait déployé ses talents. Au Rosso, il avait commandé une Pietà, à présent au Louvre. Une copie de la Cène de Léonard de Vinci par Marco d'Oggiano et une Nativité de Jean de Gourmont ornaient la chapelle.


Au sein de 104 hectares de la forêt d'Écouen, un domaine clos de 19 hectares entoure ce château à l'architecture en grande partie préservée. Barrière naturelle entre un environnement très urbain au sud avec Paris et sa banlieue et la Plaine de France, paysage préservé qui s'étend au nord, le domaine du château d'Écouen offre au fil des saison une vision de la nature sans cesse renouvelée.




fonte: @edisonmariotti #edisonmariotti


 "Eu só quero pensar no futuro e não ficar triste." Elon Musk.
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"I just want to think about the future and not be sad." Elon Musk.

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--in via tradutor do google

Inauguration of the National Museum of the Renaissance under the chairmanship of Valéry Giscard-d'Estaing in 1977.

It intends to meet the public demand for culture and cultural development in France.

Château d'Écouen, located twenty kilometers north of Paris, overlooking the beautiful expanse of the plain of the country of France launched to meet the forest of Chantilly, now houses the exceptional collections of the National Museum of Renaissance. It is for them a case also exceptional.

Property of a great lord of the Renaissance, Anne de Montmorency, who grew up in the intimacy of Francis I, then prospered under the protection of Henry II, Ecouen is not a house like the others: it inscribes in its stones the ambitions and successes of a powerful man who is also a patron and a passionate esthete of art.

f1 jarro
Stoneware jug made of silver
Frechen (pitcher)
Robert Taylboyes, London (active 1549-1580), 1566 (mount)
Sandstone and golden silver
H. 23 cm; D. foot: 10.5 cm

This ardent collector, often in the vanguard of taste, was also the heir of a colossal fortune, which he further increased by a judicious policy of acquisitions, by his marriage with Madeleine de Savoie and by the favor Royal. When he died in 1567, he owned some 130 castles scattered throughout France and two Parisian residences including his hotel in the Rue Sainte-Avoye which he endowed with a gallery painted by Nicolo dell'Abbate. All these places are the scene of reconstructions, developments, or even real architectural projects, such as those of the small castle of Chantilly (1559) or the amazing gallery bridge of Fère-en-Tardenois, both designed by Jean Bullant. But Ecouen remains his masterpiece.

It intends to meet the public demand for culture and cultural development in France.

Château d'Écouen, located twenty kilometers north of Paris, overlooking the beautiful expanse of the plain of the country of France launched to meet the forest of Chantilly, now houses the exceptional collections of the National Museum of Renaissance. It is for them a case also exceptional.

Property of a great lord of the Renaissance, Anne de Montmorency, who grew up in the intimacy of Francis I, then prospered under the protection of Henry II, Ecouen is not a house like the others: it inscribes in its stones the ambitions and successes of a powerful man who is also a patron and a passionate esthete of art.

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Stoneware jug made of silver
Frechen (pitcher)
Robert Taylboyes, London (active 1549-1580), 1566 (mount)
Sandstone and golden silver
H. 23 cm; D. foot: 10.5 cm

This ardent collector, often in the vanguard of taste, was also the heir of a colossal fortune, which he further increased by a judicious policy of acquisitions, by his marriage with Madeleine de Savoie and by the favor Royal. When he died in 1567, he owned some 130 castles scattered throughout France and two Parisian residences including his hotel in the Rue Sainte-Avoye which he endowed with a gallery painted by Nicolo dell'Abbate. All these places are the scene of reconstructions, developments, or even real architectural projects, such as those of the small castle of Chantilly (1559) or the amazing gallery bridge of Fère-en-Tardenois, both designed by Jean Bullant. But Ecouen remains his masterpiece.


To observe the architecture of the castle of Ecouen, it is to read "open stone" the history of the transformations of the architecture, in France, in the 16th century. We must first imagine that stood on this site the ancestral castle of Bouchard de Montmorency, old family who had the honor of serving the kings of France since the year one thousand.

From this first building, we know nothing, except that in 1531, Anne de Montmorency, heir to the immense inheritance of her father Guillaume, powerful personage of the kingdom and already Marshal of France, decides to shave it and raise to the place a home worthy of his rank. The situation is preserved: the building is directed towards the east, towards the possible invasion, it still closes one of the accesses to Paris, it is surrounded by game-filled forests and, camped on a height, it overhangs the plain of France, a pleasant and imposing position. The construction works will last 18 years, from 1538 to 1555, which is relatively short for the time. There is no doubt that the impatient character of Anne de Montmorency, combined with her colossal fortune, helped to greatly accelerate the pace of the work!

Anne de Montmorency was a cultured patron, attentive to the evolution of the taste of her time. Ecouen, whom he had built for his wife, Madeleine of Savoy, and embellish to welcome his king, Henry II, had to answer his ambitions. This is why you have to imagine its interior decor as particularly sumptuous. Above all, we must think of the play of materials and colors.
Stone, earthenware tiles, stained glass, tapestries, precious objects formed a shimmering universe. In Psyché's gallery, the silver-gray windowpanes (now in Chantilly) recounting this story of Apuleius corresponded to the pavements that had been unfurled on the floors like a pottery rug by Rouen potter Masséot Abaquesne. The blue frames that guarded the arms of the Montmorency were themselves surrounded by joyful wreaths of fruit, melons, grapes, quinces, squash and pears whose naive design delights us today as it had to delight the hosts of the sixteenth century. Evidence of a rare luxury and an original taste when most of the floors were still made of stone or monochrome glazed earth.

It might be simpler to say that anything that could be decorated, colored, carved, was.
The twelve painted chimneys of Ecouen are a brilliant testimony and today, practically unique in France. One could write that if they were not stucco as at Fontainebleau, it is for trivial financial reasons, which is a mistake considering the immense fortune of the constable. It is closer to the truth to emphasize that again Anne de Montmorency has done innovative work, and stucco fashion was slightly exceeded in his eyes.

How to complain when his choice allowed wonderful Mannerist landscapes to bloom on mantels chimneys, spreading by their presence a unique mystery and poetry? The illustrated themes are taken from the Old Testament, except Caesar's Tribute, borrowed from the Gospels.

The ornamentation that surrounds the central scenes of the cartridges, enclosed in an oval or rectangular frame, is interesting for more than one reason: by the typical motifs of the Renaissance that it develops - putti, leathers, garlands, fabulous animals, canephores , atlantes and satyrs - and the emblems they display: pal swords and trophies weapons, military attributes recalling the position of the constable, ducal crown after 1551 to crown the coat of arms of Montmorency and Savoy. The latter are found in abundance: Or a cross Gules quartered sixteen alerions Azure for Anne and gules a cross for Madeleine. In the royal wing, the emblems of Henry II: crescent moon and H intertwined two overturned croissants - and those of Catherine de Medici: rainbow and K back to back - find themselves in triumph on the chimneys and on the beams.

Most of the rooms also contain painted friezes with grotesque decorations; for some, the windows are covered with a multitude of foliage, harpies, goats-feet, putti and antique motifs, in shades that vary according to the style. rooms. Blue and gray at the Constable, very colorful at his wife, on a black background in the antique elsewhere


Anne de Montmorency's attraction to sculpture and painting should not be overlooked. The first is because of the layout of the facade on the courtyard of the south wing, since the portico was raised to accommodate the slaves of Michelangelo. A large collection of Roman busts was gathered inside, and four of them are still present in Ecouen. Finally, the carved fireplace of the first floor room, showing an allegory of polychrome Victory inspired by a drawing of Rosso, probably sculpted by Jean Bullant, frames an Italian marble fireplace offered by Cardinal Farnese. Regarding painting, the lord of the place had worked the greatest artists. For his Parisian hotel (and probably for the Eastern wing of Ecouen shot since) Niccolo dell'Abbate had deployed his talents. At Rosso he had commissioned a Pietà, now at the Louvre. A copy of the Last Supper by Marco d'Oggiano and a Nativity by Jean de Gourmont adorned the chapel.

Within a 104-hectare forest of Ecouen, a fenced area of ​​19 hectares surrounds this castle largely preserved architecture. Natural barrier between a very urban environment in the south with Paris and its suburbs and the Plaine de France, preserved landscape which extends to the north, the domain of the castle of Écouen offers with the wire of the seasons a vision of the nature constantly renewed.

http://musee-renaissance.fr











--br via tradutor do google
Inauguração do Museu Nacional do Renascimento sob a presidência de Valéry Giscard-d'Estaing em 1977.

Ele pretende atender a demanda do público por cultura e desenvolvimento cultural na França.

Château d'Écouen, localizado a vinte quilômetros ao norte de Paris, com vista para a bela extensão da planície do país da França, lançado para atender a floresta de Chantilly, agora abriga as excepcionais coleções do Museu Nacional de Renascença. É para eles um caso também excepcional.

Propriedade de um grande mestre do renascimento, Anne de Montmorency, que cresceu na privacidade de Francis I, então, prosperou sob a proteção de Henry II, Écouen não é uma mansão como os outros: ele incluiu em seu apedreja as ambições e sucessos de um homem poderoso que também é um patrono e um apaixonado esteta da arte.


1
Jarro de faiança de prata
Frechen (jarro)
Robert Taylboyes, Londres (ativo 1549-1580), 1566 (montagem)
Arenito e prata dourada
H. 23 cm; D. pé: 10,5 cm

Este coletor ardente, muitas vezes na vanguarda do gosto, também era herdeiro de uma grande fortuna, ele ainda aumentou por uma política criteriosa de aquisições, pelo seu casamento com Madeleine de Sabóia e favor Real. Quando ele morreu em 1567, ele possuía cerca de 130 castelos espalhados por toda a França e duas residências parisienses, incluindo seu hotel na Rue Sainte-Avoye, que ele dotou com uma galeria pintada por Nicolo dell'Abbate. Todos estes lugares são o cenário de reconstruções de instalações ou projectos de arquitectura reais, tais como o pequeno castelo de Chantilly (1559) ou a incrível ponte-galeria de Fere-en-Tardenois, ambos desenhados por Bullant jean. Mas Ecouen continua sendo sua obra-prima.

Para observar a arquitetura do castelo de Ecouen, é para ler "pedra aberta" a história das transformações da arquitetura, na França, no século XVI. Devemos primeiro imaginar que se situava neste local o castelo ancestral de Bouchard de Montmorency, antiga família que teve a honra de servir os reis da França desde o ano mil.

Deste primeiro edifício, não sabemos nada, exceto que em 1531, Anne de Montmorency, herdeira da imensa herança de seu pai Guillaume, poderoso personagem do reino e já marechal da França, decide barbeá-lo e elevar a o lugar uma casa digna de sua posição. A situação é preservada: o edifício é dirigido para o leste, para a possível invasão, ainda fecha qualquer acesso a Paris, está rodeado por florestas cheias de jogo e acampados em uma colina com vista para a planície de França, uma posição agradável e imponente. As obras vão durar 18 anos, de 1538 a 1555, o que é relativamente curto para a época. Não há dúvida de que o caráter impaciente de Anne de Montmorency, combinado com sua fortuna colossal, ajudou a acelerar grandemente o ritmo do trabalho!

Anne de Montmorency foi uma padroeira culta, atenta à evolução do gosto do seu tempo. Ecouen, que ele construiu para sua esposa, Madeleine de Savoy, e embelezou para receber seu rei, Henrique II, teve que responder às suas ambições. É por isso que você tem que imaginar sua decoração interior particularmente suntuosa. Acima de tudo, devemos pensar no jogo de materiais e cores.

Pedra, telhas de barro, vitrais, tapeçarias, objetos preciosos formavam um universo cintilante. Na galeria de Psique, vidro grisaille com coloração de prata (agora em Chantilly) corado contando a história de Apuleio reunidas as calçadas tivesse ocorrido em terra como um tapete de azulejos Rouen potter Masseot Abaquesne: o quadros azuis que guardavam as armas de Montmorency foram-se rodeados guirlandas felizes de frutas, melões, uvas, marmelos, peras e cabaças cujo desenho ingênuo nos deleita hoje como deve ter encantado os anfitriões do século XVI. Evidência de um luxo raro e um gosto original, quando a maioria dos pisos ainda eram feitos de pedra ou terra monocromática.

Pode ser mais simples dizer que qualquer coisa que pudesse ser decorada, colorida, esculpida, era.

As doze chaminés pintadas de Ecouen são um testemunho brilhante e hoje, praticamente único na França. Poder-se-ia escrever que, se não eram estuque como em Fontainebleau, é por razões financeiras triviais, o que é um erro, considerando a imensa fortuna do policial. É mais próximo da verdade enfatizar que novamente Anne de Montmorency fez um trabalho inovador, e a moda de estuque foi ligeiramente ultrapassada em seus olhos.

Como reclamar quando sua escolha permitiu que maravilhosas paisagens maneiristas florescessem sobre as chaminés das chaminés, espalhando pela sua presença um mistério e uma poesia únicos? Os temas ilustrados são retirados do Antigo Testamento, exceto o tributo de César, emprestado dos Evangelhos.

A ornamentação que envolve as cenas centrais dos cartuchos, encerrada em uma moldura oval ou retangular, é interessante por mais de uma razão: pelos motivos típicos da Renascença que ela desenvolve - putti, couros, guirlandas, animais fabulosos, canephhores , atlantes e sátiros - e os emblemas que exibem: armas de espadas e troféus, atributos militares que lembram a posição da coroa ducal após 1551 para coroar o brasão de Montmorency e Savoy. Os últimos são encontrados em abundância: Ou uma cruz Gules esquadrinhou dezesseis alas Azure para Anne e gules uma cruz para Madeleine. Na ala real, os emblemas de Henrique II: lua crescente e H entrelaçam dois croissants virados - e os de Catarina de Médicis: arco-íris e K de costas - encontram-se em triunfo nas chaminés e nas vigas.

A maioria dos quartos também contém frisos pintados com decorações grotescas, para alguns, as janelas são cobertas com uma variedade de folhagens, harpias, pés de cabra, putti e motivos antigos, em tons que variam de acordo com o estilo. quartos. Azul e cinza no Constable, muito colorido em sua esposa, em um fundo preto na antiguidade em outro lugar.

A atração de Anne de Montmorency pela escultura e pintura não deve ser menosprezada. A primeira é por causa da disposição da fachada no pátio da ala sul, já que o pórtico foi erguido para acomodar os escravos de Michelangelo. Uma grande coleção de bustos romanos foi reunida no interior, e quatro deles ainda estão presentes em Ecouen. Finalmente, a lareira esculpida da sala do primeiro andar, mostrando uma alegoria da vitória policromada inspirada por um desenho de Rosso, provavelmente esculpida por Jean Bullant, emoldura uma lareira de mármore italiana oferecida pelo cardeal Farnese. Quanto à pintura, o senhor do lugar trabalhou os maiores artistas. Para o seu hotel parisiense (e provavelmente para a ala oriental de Ecouen, desde então) Niccolò dell'Abbate havia empregado seus talentos. Em Rosso, ele encomendou uma Pietà, agora no Louvre. Uma cópia da Última Ceia de Marco d'Oggiano e uma Natividade de Jean de Gourmont adornavam a capela.

Dentro de uma floresta de 104 hectares de Ecouen, uma área cercada de 19 hectares rodeia esta arquitectura amplamente preservada do castelo. A barreira natural entre um ambiente muito urbano no sul com Paris e os seus subúrbios e a Plaine de France, a paisagem preservada que se estende ao norte, o domínio do castelo de Écouen oferece com o arame das estações uma visão da natureza constantemente renovada.

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