C'est parti pour «La dernière séance» du photographe Bert Stern, consacrée à Marylin Monroe. Cinquante-neuf photographies sont présentées jusqu'au 3 janvier, dans l'écrin du musée Toulouse-lautrec. À voir absolument.
Espiègle, elle vous sourit dès l'entrée du Palais de la Berbie. Avant même de se livrer en cinquante-neuf photographies prises en 1962 par le photographe américain Bert Stern, quelques semaines avant sa mort. Marylin Monroe est la vedette incontestée de l'exposition temporaire, confiée au musée Toulouse-Lautrec par la gallery New-York. Samedi matin, tout le gratin albigeois s'est rassemblé, au cours du vernissage, pour découvrir les images d'une star. Le photographe a shooté Marylin pendant trois jours.
Sous le charme de la déesse américaine et
de ses roses violettes, rouges, jaunes et roses./Photo DDM, M-P V.
2 571clichés sont sortis de ses boîtiers. Ce sera, comme intitulé plus tard, «La dernière séance». Six semaines après (le 5 août 1962), Marylin Monroe se donnera la mort. Les clichés présentés dans l'écrin du musée Toulouse-Lautrec jusqu'au 3 janvier, sont les derniers de la star disparue.
«La photographie a toute sa place au musée, cela montre qu'il est ouvert à toutes les formes d'art et de création, assure Danielle Devynck, conservateur en chef sous le charme de la belle blonde lascive, aguichante, fatale. Cette première déesse américaine est restée prisonnière de l'image qu'elle a créée alors, qu'en même temps, elle a été actrice de son image».
Le photographe a su exploiter la puissance du noir et blanc épurés, il joue avec la lumière, les couleurs, le grain. Marylin jubile, le public apprécie en silence, lui aussi sous le charme de la star. Marylin aux roses violettes, roses, rouges, jaunes. Marylin au diamant, Marylin en robe noire, Marylin sur le lit, nue, à moitié dénudée, qu'importe. Marylin, pur produit de Hollywood, s'amuse. «Je ne sais pas qui je suis, mais je suis la blonde», aimait-elle à dire. Qui pouvait imaginer que c'est sa dernière séance ?
Le musée rend également hommage à l'actrice avec une superbe collection d'affiches, confiées par la cinémathèque de Toulouse. Niagara (1953), Les hommes préfèrent les blondes (1953), 7 ans de réflexion (1955), Les désaxés (1961), etc.
Ce n'est pas fini, deux conférences lui seront consacrées à l'auditorium du musée : le vendredi 9 octobre, Marylin, La construction d'un mythe et le jeudi 26 novembre, Marylin et la mélancolie du glamour dans le vieil Hollywood. Elle sera aussi la reine du grand écran au Lapérouse et aux Cordeliers avec des films cultes. Un bel hommage made in Albi.
Le chiffre : 59
clichés >Musée. Des clichés, 59, des affiches de cinéma, du texte, Images de star, c'est tout ça.
Marylin sur grand écran
Retenez ces dates.La cinémathèque de Toulouse propose un cycle Marylin Monroe à Albi avec quatre films, en partenariat avec l'association Septième : Niagara, La rivière sans retour, Sept ans de réflexion au Lapérouse du 12 au 17 octobre et Les Désaxés, de John Houston, aux Cordeliers. La cinémathèque, à Toulouse, propose également trois dates, les 27, 28 et 29 novembre (69, rue du Taur) avec les Désaxés, 7 ans de réflexion et Arrêt d'autobus.
fonte: @edisonmariotti #edisonmariotti http://www.ladepeche.fr/
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