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segunda-feira, 28 de setembro de 2015

Entre 1870 Et 1914, tous les fêtards du continent venaient s’encanailler dans la capitale. Le Musée d’Orsay ressuscite cet âge d’or des plaisirs. -- Entre 1870 e 1914, todos os foliões do continente vieram a favela na capital. O Museu Orsay revive a era de ouro dos prazeres.

QUAND PARIS PRENAIT L'EUROPE DANS SES DRAPS.


Au musée d’Orsay, à Paris, « Olympia » (1863) d’Edouard Manet et
« Femme piquée par un serpent » (1847) d’Auguste Clesinger :
deux oeuvres qui suscitèrent la polémique parce
qu’elles représentaient des courtisanes.


C’est un carnet des plaisirs, un guide confidentiel que tout gentleman en visite à Paris veut avoir dans sa poche. Rédigé en 1883 par un illustre inconnu, sans doute anglais, paru en édition très limitée, « The Pretty Women of Paris » répertorie les courtisanes les plus en vue de la capitale. Nom, adresse, mini-biographie, compte rendu de leurs charmes, spécialités érotiques : tout est consigné. Deux cents pages de (ré)jouissances ! Ainsi peut-on lire que Léonide Leblanc a de l’esprit, une collection d’art et « une adorable tenue de combat ; une combinaison en dentelle noire, brodée de fleurs sur les deux seins, à la jointure des cuisses et sur chaque fesse émoustillante ».

Quant à Louise Valtesse de La Bigne, elle est infatigable, apprécie « le lesbianisme acharné » et « chez elle l’amulette de toutes les joies est généreusement ombrée d’une mousse d’un blond authentiquement vénitien ».

Le lit de la Païva, pour laquelle Guido Henckel von Donnesmarck,
un dignitaire allemand, ft construire, au 25 de l’avenue des Champs-Elysées,
un extravagant hôtel particulier, aujourd’hui classé monument historique.


Capitale de l’amour et de la modernité, Paris attire toute l’Europe fortunée. La guerre est encore loin, on virevolte avant l’enfer. Le capitalisme est en plein essor. L’extravagance est une règle. Les danseuses de cancan ont des belles gambettes et des culottes fendues. Dans ce « bordel de l’Europe », les souverains s’encanaillent. « Ohé, Galles, tu paies le champagne ! » lance la Goulue, jambe en l’air et tête dans les jupons, au futur Edouard VII qui a retenu une table au Moulin-Rouge. L’extrême richesse côtoie la plus noire misère. Derrière le nouveau décor haussmannien, 120 000 femmes régalent une bourgeoisie ambiguë et hypocrite. Placées sous l’oeil des médecins et des flics, dirigées d’une main de fer par les mères maquerelles, les feurs de pavé alignent les passes à 1 franc toute la journée. Loin des bordels d’abattage, les cocottes, elles, s’épanouissent en liberté : elles choisissent leurs amants et fixent les tarifs ; diamants, hôtels particuliers, voitures…

POUR LA BELLE OTERO, « LE PRINCE DE GALLES EST UN AMANT EXTRAORDINAIRE »

« Rentière de la bêtise et de l’ordure des mâles », comme l’écrit Zola dans « Nana », la « marquise des hauts trottoirs » fait chavirer les têtes, de préférence couronnées, et plus elle est réputée, plus elle est rémunérée. Vendre son corps pour trouver sa place : l’idée fleurit sous le Second Empire corseté et passe sans accroc à la haute société de la IIIe République. Horizontales, demi-mondaines : la plupart ont d’abord connu une condition sociale miséreuse. Emilienne d’Alençon a grandi à la dure dans la loge de concierge de sa mère, rue des Martyrs. Avant de devenir la Belle Otero, Agustina, fille d’une pauvre paysanne, ramasse des pommes de pin dans la forêt de sa Galice natale pour les vendre comme combustible. Violée à l’âge de 11 ans par un cordonnier, elle entame des années d’errance, puis saute dans un train. Lisbonne, Barcelone, elle envoûte les hommes par ses danses lascives dans des arrière-salles de bistrot. La voici à Paris, en mars 1889. Fidèle à sa maxime « la fortune vient en dormant… à condition de ne pas dormir seule », elle devient l’une des reines de la Ville Lumière.


Un instrument de félicité dont le mode d’emploi est laissé à l’imagination.
Derrière, un tableau d’Henri Gervex représente Valtesse de La Bigne (en médaillon).
Cette célèbre cocotte a ruiné de nombreux amants. Parmi ses conquêtes, Napoléon III.

Grands-ducs, rois et empereurs succombent à ses oeillades dévastatrices et déflent dans son lit. En annonçant ses prix à Léopold II – 20 000 francs-or payables en espèces ou en bijoux –, elle précise : « Mais pour ça, j’offre le petit déjeuner ! » Surnommée « la ministre des Affaires étrangères de Paris » tant sa résidence somptueuse est une étape incontournable pour tous les souverains de passage, elle consigne religieusement les performances de ses hôtes. Ainsi apprend-on que « le prince de Galles est un amant extraordinaire ». Le shah d’Iran : « Merveilleux mais ne se lave pas. » Albert Ier de Monaco : « Je ne m’en suis même pas rendu compte. » Léopold II : « Il faut huit jours pour s’en remettre. » Epuisant !

« Servir de paradis aux autres est un enfer », soupire d’ailleurs Anne-Marie Chassaigne, alias Liane de Pougy. Un père officier de cavalerie « violent et dur », une mère bigote, elle est mariée de force à 18 ans à une brute marseillaise, lieutenant de vaisseau : Armand Pourpe. Madame rêve, refuse coups et vie rétrécie. Elle se verrait bien aussi célèbre que Sarah Bernhardt, qu’elle a applaudie dans « Tosca ». Elle se fait les crocs sur quelques amants. Son mari la surprend. Il sort son revolver. Une balle effeure la fesse de la belle. Inquiète, elle demande au médecin appelé en urgence : « Est-ce que la cicatrice se verra beaucoup ? » « Ah petite dame, répond le docteur, cela ne dépendra que de vous ! »
UN HÔTEL PARTICULIER EN BAS DES CHAMPS-ELYSÉES BAPTISÉ PAR LES FRÈRES GONCOURT LE « LOUVRE DU CUL »

Divorce, puis direction le Paris des plaisirs. Elle apprend vite, grâce à un professeur de choix : Valtesse de La Bigne, l’une des plus grandes horizontales du Second Empire. Valtesse est une « lionne » qui a déjà ruiné deux princes.

Les courtisanes Suzanne Derval et 
Liane de Pougy, 
deux people à la Belle Epoque.DR


Sous sa protection, l’ex-Mme Pourpe change de nom et devient Liane de Pougy, en référence à sa silhouette longiligne et en souvenir d’un de ses clients les plus assidus, le vicomte de Pougy. Elle gobe la fortune de Charles de Mac-Mahon, gagne sa première perle, estimée à 100 000 francs, avec lord Carnarvon. La voici lancée avec pour spécialité l’amour à plusieurs et pour devise : « La femme plaît, l’homme paie. » Thérèse Lachmann aussi a connu l’enfer avant la gloire. Celui du ghetto juif de Moscou. Elle y échappe en se mariant à un tailleur français, fait ses armes dans une maison close, puis met le grappin sur le financier Henri Herz. Elle croque des lords anglais, dévore un noble portugais qui lui donne son titre de marquise de la Païva. En 1871, elle épouse le richissime comte prussien Henckel von Donnersmarck. Il lui paie, en 1866, son fameux hôtel particulier en bas des Champs-Elysées baptisé par les frères Goncourt le « Louvre du cul » tant la déco, façon folies Second Empire, est tape-à-l’oeil.



Les lieux de plaisir ont leur carte de visite.

« C’est presque fini, ajoute Alexandre Dumas durant les travaux. Il ne manque que le trottoir. » Pour l’homme du monde, sortir sans sa cocotte passe pour une faute de goût. L’entretenir royalement est un signe extérieur de richesse, quitte à y laisser des plumes. « Quand tu couches avec un bourgeois, tu es une putain. Quand tu couches avec un prince, tu es une favorite », résume Emilienne d’Alençon. Tous les journaux font leurs choux gras de ces liaisons tapageuses et de leurs amours saphiques ; les guerrières se reposent entre elles. Pour assurer leur promo, elles se produisent sur scène, impriment leurs photos sur des cartes postales et peuvent compter sur les artistes. Ainsi, la « Femme piquée par un serpent », sculptée par Auguste Clésinger en 1847, ne se tord pas de douleur mais de plaisir. Et ce n’est pas sur le corps de Cléopâtre mais sur celui de la demi-mondaine Apollonie Sabatier, muse de Baudelaire, qu’elle a été moulée.
EMILIENNE D’ALENÇON FINIT DÉTRUITE PAR LA DROGUE, SON CORPS JETÉ DANS LA FOSSE COMMUNE

Au Salon de 1882, Manet expose, quant à lui, un portrait intitulé « Jeanne ». Hormis quelques initiés, personne ne reconnaît Jeanne Demarsy. Elle est à l’orée de sa carrière. Dans deux ans, elle figurera en bonne place dans le guide du sexe « The Pretty Women of Paris ». Minois de petit chat, bouche en cerise, robe à fleurs et gants beurre frais, on est loin de l’« Olympia » (1865) croquée toute nue, toute crue. Pendant ce temps-là, Degas épie les danseuses à l’Opéra, ce repaire de vieux galants avides de chair fraîche. Il les observe de manière anatomique, comme pour ses « Scènes de maisons closes » (1876-1879). Toulouse-Lautrec, l’ami des femmes de joie, possède une chambre à demeure dans un bordel de la rue des Moulins et montre le quotidien sordide des pensionnaires avant l’arrivée des clients. Si les courtisanes paradent au firmament de la haute prostitution, il y a aussi ces femmes esclaves, boursouf ées d’alcool, condamnées à l’attente.

Robert Carsen (à g.), scénographe, et
Guy Cogeval, président du musée d’Orsay,
devant « Olympia » de Manet.

Libre ou contrainte, la prostituée, sujet anti-académique par excellence, défie les limites de l’art. Bientôt le canon tonne, les dames raccrochent. La plupart des courtisanes affrontent une fin de vie nettement moins flamboyante. Emilienne d’Alençon finit détruite par la drogue, son corps jeté dans la fosse commune. La comtesse de Castiglione, « la perle d’Italie » qui fit tourner la tête de Napoléon III, sombre dans la démence, seule avec ses chiens. Recluse et dépressive, la Païva tire sa révérence dans un palais au fin fond de la Prusse. Liane de Pougy entre au couvent, devient soeur Anne-Marie de la Pénitence et sera enterrée en robe de bure. Quant à la Belle Otero, elle laisse toute sa fortune sur la table d’un casino et termine ses jours dans une chambre meublée à Nice, payée par la Société des bains de mer de Monte-Carlo. Peu de temps avant de mourir, elle lancera à un journaliste : « Si je n’avais pas tout perdu au jeu, j’aurais consacré mon argent à une université pour prostituées… Pensez à tout ce que nous aurions pu leur apprendre ! »

Pour aller plus loin

A LIRE Le catalogue de l’exposition, coédition Musée d’Orsay-Flammarion. « Abécédaire de la prostitution », coédition Musée d’Orsay-Flammarion, « Prostitutions. Des représentations aveuglantes », revue de l’exposition, coédition Musée d’Orsay-Flammarion. « Capitale de l’amour. Filles et lieux de plaisir à Paris au XIXe siècle », par Lola Gonzalez-Quijano, éd. Vendémiaire. « Les cocottes. Reines du Paris 1900 », par Catherine Guigon, éd. Parigramme. 
A VOIR « Cocottes et courtisanes dans l’oeil des peintres », le dimanche 18 octobre à 17 h 30 sur Arte.

fonte: @edisonmariotti #edisonmariotti http://www.parismatch.com/Culture/Art/Quand-Paris-prenait-l-Europe-dans-ses-draps-Les-courtisanes-au-musee-d-Orsay-834673
© Vlada Krassilnikova

--br
Entre 1870 e 1914, todos os foliões do continente vieram a favela na capital. O Museu Orsay revive a era de ouro dos prazeres.

PARIS quando a Europa considerou no seu folhas.

No Museu d'Orsay, em Paris "Olympia" (1863) e Edouard Manet
"Mulher mordida por uma serpente" (1847) Augustus Clesinger:
duas obras que despertou polêmica porque
eles representavam cortesãs.

Este é um dos prazeres do livro, um guia confidenciais como qualquer cavalheiro visitar Paris quer ter em seu bolso. Escrito em 1883 por um ilustre desconhecido, sem dúvida Inglês, lançado em edição muito limitada, "As Mulheres bonitas de Paris" cortesãs lista o mais proeminente da capital. Nome, endereço, mini-biografia, registro de seus encantos, especialidades eróticas: tudo é registrado. Duzentas páginas (re) apreciação! Assim diz o Leonide Leblanc da mente, uma coleção de arte e "adorável vestido de batalha; uma combinação de renda preta, bordado com flores em ambas as mamas na junção de coxas e nádegas cada excitante ".

Quanto Louise Valtesse de la Bigne, ela é incansável, aprecia "o lesbianismo duro" e "casa do amuleto todas as alegrias generosamente à sombra de uma espuma de um louro autenticamente Venetian".

O leito do Paiva, onde Guido Henckel von Donnesmarck,
um edifício alemão pé dignitário a 25 Avenue des Champs-Elysées,
uma mansão extravagante, agora um monumento histórico.

Capital do amor e da modernidade, Paris atrai ricos em toda a Europa. A guerra está longe, ele torce antes inferno. O capitalismo está prosperando. A extravagância é uma regra. Dançarinos Cancan tem gams agradáveis ​​e calças de divisão. Neste "bordel da Europa", favela soberano ele. "Hey, País de Gales, você paga o champagne! "Lança Goulue perna no ar e cabeça nas deslizamentos, o futuro Edward VII que reservou uma mesa no Moulin Rouge. A extrema riqueza ao lado de extrema pobreza. Haussmann por trás da nova decoração, 120.000 mulheres festa burguesia ambígua e hipócrita. De acordo com os médicos de olho e policiais, liderado com mão de ferro por madames mães, linha Feurs pavimentadas passa em 1 franco todo o dia. Bordéis Extremo abate, caçarolas, eles, florescer em liberdade: eles escolhem seus amantes e determinar as tarifas; diamantes, mansões, carros ...

BELLE DE OTERO "O Príncipe de Gales é um amante extraordinário"

"Estupidez Rentier e sujeira macho", como Zola escreveu em "Nana", o "Marquesa de altas pavimentos" cabeças virados, de preferência coroado, e considera-se mais for pago . Vendendo seu corpo para encontrar o seu lugar: a idéia floresce no âmbito do Segundo Império e corseted passa suavemente para a alta sociedade da Terceira República. Horizontal, meia-mundano: a maioria foram cultivadas primeira condição social indigentes. Emilienne d'Alençon cresceu da maneira mais difícil na guarita do porteiro de sua mãe, rue des Martyrs. Antes de se tornar o Belle Otero, Agustina, filha de um camponês pobre, escolhendo pinhas na floresta de sua Galicia nativo para vender como combustível. Estuprada aos 11 anos de idade por um sapateiro, ela começou anos de peregrinação, em seguida, salta em um trem. Lisboa, Barcelona, ​​ela enfeitiça os homens com suas danças lascivas Bistro em quartos de volta. Aqui em Paris, em Março de 1889. Fiel à fortuna 'sua máxima vem ao dormir ... se você não dormir sozinha ", ela se tornou uma das rainhas da Cidade da Luz.

Um instrumento elogiou o manual do usuário que é deixado para a imaginação.
Atrás de uma pintura de Henri Gervex representa Valtesse de la Bigne (no detalhe).
Esta caçarola famoso arruinou muitos amantes. Entre suas conquistas, Napoleão III.

Duques Grand, reis e imperadores sucumbir aos seus olhares devastadores e déflent na cama Ao anunciar os seus preços no Leopoldo II - 20 000 francos-ouro a pagar em dinheiro ou jóias - ela acrescenta: "Mas, para isso, eu ofereço-almoço! "Apelidado de" o ministro das Relações Exteriores de Paris "como sua suntuosa residência é uma obrigação para todos soberano cruzar, ela religiosamente registo do desempenho dos seus clientes. Assim ficamos a saber que "o Príncipe de Gales é um amante incrível." O Xá do Irã: "Maravilhoso, mas não lavar. "Albert I de Mônaco:" Eu não estou sequer me notar. "Leopold II" É preciso oito dias para se recuperar. "Cansativo!

"Servir aos outros é um paraíso para o inferno", suspira em outros lugares Chassaigne Anne-Marie, aliás Liane de Pougy. A cavalaria oficial pai ", violento e duro" uma mãe fanática, ela é forçada a se casar com um Marseille 18 anos bruta, tenente Armand Pourpe. Mrs sonho se recusa hits e vida apertado. Ela podia ver-se tão famoso como Sarah Bernhardt, ela aplaudiu em "Tosca". Ela recebe presas em alguns amantes. Seu marido a surpreende. Ele puxa o revólver. Uma bala effeure as nádegas da bela. Preocupado, ela perguntou ao médico chamado com urgência: "Será que a cicatriz vai ser um monte? "" Ah, pequena senhora, respondeu o médico, que isso depende de você! "
ABAIXO DE UM DETERMINADO Hotel des Champs-Elysees batizado pelo GONCOURT BROTHERS "LOUVRE BURRO"

Divórcio, em seguida, para os prazeres de Paris. Ela aprende rapidamente, graças a um professor de escolha: Valtesse de la Bigne, um dos maiores horizontal Segundo Império. Valtesse é uma "leoa" que já arruinou dois príncipes.

Cortesãs e Suzanne Derval
Liane de Pougy,
duas pessoas no Belle Epoque.DR

Sob a sua protecção, a ex-deputada Pourpe muda seu nome e se torna Liane de Pougy, em referência a sua silhueta esguia e na memória de um de seus clientes mais regulares, Visconde Pougy. Ela engole Charles 'improvisado MacMahon, ganha primeira conta, estimada em 100.000 francos, com Lord Carnarvon. A especialidade aqui é lançado para o amor de muitos, eo lema: "Mulheres como o homem de pagamento. "Therese Lachmann também tem sido através do inferno antes de glória. A do gueto judeu em Moscou. Ela escapa ao se casar com um alfaiate francês, cortou seus dentes em um bordel, em seguida, coloca o gancho financeiramente Henri Herz. Ele tritura os lordes ingleses, devorando um nobre Português que lhe dá o título de marquesa de la Paiva. Em 1871, ela se casou com o rico conde von Donnersmarck prussiano Henckel. Ele paga-lhe em 1866 a sua famosa mansão pela Champs-Elysées pelos irmãos Goncourt chamado de "burro Louvre", como a decoração, moda follies Segundo Império, é olho-l'oeil.

Os lugares divertidos têm o seu cartão de visita.

"É quase no fim, diz Alexandre Dumas durante a construção. Falta-lhe a calçada. "Para o homem do mundo, sair sem o seu pote vai para o mau gosto. O regiamente manter é um sinal de riqueza, até mesmo deixar penas. "Quando você dorme com um cidadão, você é uma puta. Quando você dorme com um príncipe, você é um dos favoritos ", diz Emilienne d'Alençon. Todos os jornais têm festejaram esses links ruidosos e seu amor Sapphic; resto bélico entre eles. Para garantir a sua promoção, que ocorrem no palco, imprimir suas fotos em cartões postais e podem contar com os artistas. Assim, a "Mulher mordida por uma serpente," esculpida por Auguste Clésinger em 1847, não se contorce de dor, mas prazer. E não é o corpo de Cleópatra, mas na da meia-mundana Apollonia Sabatier, musa de Baudelaire, ela foi lançada.
Emilienne Alençon extremidades do destruída por DROGAS, corpo atirado em Gap COMUM

No Salão de 1882, Manet exibiu, por sua vez, um retrato intitulado "Jeanne". Para além de alguns insiders, ninguém reconhece Jeanne Demarsy. Ele está à beira de sua carreira. Em dois anos, será elevado no guia de sexo "As Mulheres bonitas de Paris". Gato pequeno pouco rosto, boca cereja, vestido floral e luvas de manteiga fresca, é muito longe da "Olympia" (1865) esboçou nu, feio. Durante esse tempo, Degas observa os dançarinos no Opera, este antigo refúgio galante carne com fome. Ele observou anatomicamente, como por suas "cenas de bordel" (1876-1879). Toulouse-Lautrec, a amiga de alegria, tem uma sala permanece em um bordel na Rue des Moulins e mostra as vidas sórdidas de moradores antes da chegada dos clientes. Se cortesãs desfilar no firmamento de alta prostituição, há também aquelas mulheres escravas, puffskein álcool ed, condenado à espera.


Robert Carsen (l.), Cenógrafo, e
Guy Cogeval, presidente do Museu d'Orsay,
antes "Olympia", de Manet.

Prostituta grátis ou coerção,, excelência sujeito par anti-acadêmico, desafiar os limites da arte. Logo os canhões rugem, as senhoras desligue. A maioria das cortesãs enfrentar fim de vida nitidamente menos extravagante. Emilienne d'Alençon eventualmente destruídos por drogas, seu corpo jogado na vala comum. A Condessa de Castiglione, "a pérola da Itália", que virou a cabeça de Napoleão III, afunda na demência, sozinho com seus cães. Recluso e deprimido, La Paiva curvas em um palácio profunda na Prússia. Liane de Pougy entre o convento, Irmã Anne-Marie torna-se da Penitência e será enterrado no vestido. Quanto à Belle Otero, que deixa toda a sua fortuna em cima da mesa de um casino e terminou seus dias em um quarto mobiliado em Nice, pagos pela Companhia de Monte Carlo banho de mar. Pouco antes de morrer, que vai lançar um repórter: "Se eu não tivesse perdido tudo no jogo, eu teria gasto o meu dinheiro para uma universidade para prostitutas ... Pense no que poderíamos ensinar-lhes! "

Para ir mais longe

LER O catálogo da exposição, co-publicado Museu Orsay-Flammarion. "ABC da prostituição", co-publicado Museu Orsay-Flammarion, "prostituição. Representações que provocam a cegueira "avaliação da exposição, co-publicado Museu Orsay-Flammarion. "Capital de amor. Meninas e lugares divertidos em Paris no século XIX "por Lola Gonzalez-Quijano, ed. Vendemiaire. "As caçarolas. Queens of Paris 1900 ", por Catherine Guigon, ed. Parigramme.

VER "Caçarolas e cortesãs no olho de pintores", domingo 18 de outubro às 17: 30 pm em Arte.


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