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segunda-feira, 28 de dezembro de 2015

Le musée Afro-américain de Washington sera inauguré avant la fin du mandat d’Obama.

Le projet remonte à plusieurs années, mais il verra finalement le jour. Après des années de tergiversations et frilosité, le Musée National sur la Culture et l’Histoire Afro-Américaine ouvrira d’ici l’automne 2016, afin d’être inauguré par Barack Obama himself.

Le futur musée © NMAAHC
Un parcours du combattant

Car si l’on jette un coup d’œil dans le rétroviseur, on remarque que l’idée d’un monument dédié à l’histoire des afro-américains remonte à… 1915 ! À l’origine, c’était l’érection d’un simple mémorial qui était demandée par d’anciens combattants de la Guerre de Sécession. Puis vient 1929, et l’arrivée d’un projet de plus grande ampleur : un musée, mais vite avorté par la crise économique qui frappe le pays de plein fouet.

L’idée est relancée dans les années 60, du fait de l’essor des droits civiques. Nouvel abandon, suite à la frilosité des politiques. L’odyssée reprend puis s’interrompt régulièrement sur ce modèle, par racisme, manque de moyens ou de soutien. Le Congrès donnera finalement le feu vert au projet d’un musée au cours de l’année 2003.

La moitié du budget dédié à sa construction s’élève à 500 millions de dollars, et est pris en charge par les finances publiques. Le reste doit être déniché du côté des fonds privés et généreux donateurs ; comme l’influente animatrice de télévision Oprah Winfrey, qui a apporté à elle seule 13 millions de dollars ! Malheureusement, les moyens financiers manquent encore pour apporter les dernières finitions au musée qui doit ouvrir dans moins d’un an, puisque 60 millions manquent encore à l’appel.


Le musée en construction, 2015 © Wikimedia Commons
Barack Obama pour l’inauguration

Tout est pourtant prêt. Opérations de communication, ouverture du site internet… Les têtes pensantes à l’origine du projet, Richard Parsons et Linda Johnson Rice, espèrent enfin en apercevoir le bout. Après tant d’hésitations et d’obstacles, les concepteurs verront bel et bien le premier président noir des États-Unis couper le ruban inaugural du Musée National sur la Culture et l’Histoire Afro-Américaine, en septembre 2016, avant que l’alternance à la tête de la Maison Blanche n’ait lieu.

C’est en effet le meilleur symbole dont on puisse rêver pour baptiser cet espace exceptionnel, qui espère retracer le rôle des afro-américains dans l’histoire des USA, valoriser leur culture et leur place dans la nation et sa construction mouvementée.

Implanté sur la National Mall, ce parc du centre-ville de Washington, le futur espace culturel trouvera sa place au cœur d’un espace de la ville entièrement dédié aux musées nationaux, puisqu’ils sont quinze à se bousculer autour des pelouses du Mall. Le bâtiment comportera six étages, tandis que l’architecture rappellera une couronne entièrement faire de plaques de fer forgé, agglomérées les unes aux autres. Une référence au terrible labeur des esclaves asservis dans les états du sud entre les XVIIIe et XIXe siècles.


Le futur musée © NMAAHC
Des collections riches pour des sujets sensibles

Du côté des fondateurs de l’institution, on se félicite aussi de l’emplacement de l’espace muséal, au pied de l’obélisque du Washington monument. Symbole de l’identité américaine, c’est une véritable victoire pour les promoteurs du musée, alors qu’ils avaient dû faire face à de très nombreuses critiques après l’annonce de son emplacement.

Riches et variées, les collections du Musée National sur la Culture et l’Histoire Afro-Américaine compteront entre 18 000 et 25 000 pièces. Celles-ci aborderont des thématiques aussi diverses, mais aussi sensibles, que la ségrégation raciale, l’esclavage, tandis que d’autres aborderont des sujets comme la culture, la musique, le sport ou plus largement, la communauté afro-américaine et sa forte identité.

Certaines pièces seront particulièrement frappantes, comme ce wagon datant de la période de la ségrégation, comptant des sièges réservés aux personnes de couleur. Les visiteurs pourront également admirer la nappe sur laquelle fut rédigé l’argumentaire demandant la déségrégation scolaire dans les années 1950, ou encore la combinaison spatiale du tout premier astronaute noir.






fonte: @edisonmariotti #edisonmariotti

Cultura e conhecimento são ingredientes essenciais para a sociedade.

A cultura é o único antídoto que existe contra a ausência de amor.

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