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quarta-feira, 7 de junho de 2017

Le Havre, musée à ciel ouvert --- The Havre, open air museum. --- O Havre, museu ao ar livre.




Pour célébrer les 500 ans de la ville, Jean Blaise a semé des installations créées par des artistes contemporains dans les rues, plages et monuments.

La municipalité, dirigée par Édouard Philippe jusqu’à sa nomination au poste de premier ministre, espère attirer les vacanciers et vivifier l’image de la cité portuaire. 

Catènes de containers, par Vincent Ganivet. En arrière-plan, 
la ville du Havre reconstruite par Auguste Perret. / Philippe Breard 








Construite entre 1951 et 1957 par l’atelier d’Auguste Perret et classée monument historique dès 1965, l’église Saint-Joseph domine majestueusement la ville, tel un phare spirituel. Depuis quelques semaines, une spectaculaire volute de vingt-cinq mètres de haut flotte dans la nef, comme aspirée par le clocher octogonal aux allures de décor de science-fiction. 


La couleur vermillon de la spirale tourbillonnante fait écho aux tâches fauves et mordorées, projetées par les vitraux sur les piliers en béton brut. Symbole des prières et des vœux s’élevant du chœur, l’œuvre de l’artiste japonaise Chiharu Shiota (dont le tissage a mobilisé 391 km de laine et quatorze personnes pendant douze jours !) est l’une des installations les plus réussies d’« Un été au Havre ». 

Faire oublier « Stalingrad-sur-Mer » 

Elle jalonne deux des quatre parcours imaginés par le directeur artistique Jean Blaise pour célébrer les 500 ans du Havre. « Les artistes ont eu pour mission de révéler et de réveiller une ville qui souffre de nombreux malentendus. Cette cité portuaire et industrielle est souvent réduite à ses cheminées d’usine et à son centre-ville en béton qui lui a longtemps valu le surnom de Stalingrad-sur-Mer », explique Jean Blaise. Convaincu que l’art peut redynamiser un territoire, ce trublion sexagénaire œuvre déjà depuis près de trente ans à Nantes où ses manifestations culturelles séduisent un public toujours plus large. 

« Faire du Havre une destination touristique n’était pas gagné, reconnaît le premier adjoint au maire, Jean-Baptiste Gastinne. Mais l’inscription des constructions Perret au patrimoine de l’humanité de l’Unesco a changé la donne : on accueille désormais un million de visiteurs chaque année et on espère atteindre deux millions en 2017. Le prochain défi est de les faire rester plus longtemps qu’un week-end. » 

Couleurs et clins d’œil à l’histoire de la ville 

Doté d’un budget de vingt millions d’euros, « Un été au Havre » s’inscrit dans une mue globale de la ville qui, depuis une dizaine d’années, réhabilite soigneusement ses docks et aménage ses quais pour la promenade et les loisirs. 

Certaines œuvres créées pour la manifestation seront pérennes, à l’image d’Impact, le double jet d’eau installé par Stéphane Thidet sur le bassin du commerce, ou des arches de conteneurs multicolores dressées par le plasticien Vincent Ganivet sur le quai de Southampton. Clin d’œil à la vocation de la ville, premier port français pour le commerce extérieur, elles évoquent un Lego abandonné là par un géant facétieux. 

Plus loin, sur la plage dont les cabanes, traditionnellement blanches, ont été décorées de couleurs vives par le graphiste Karel Martens, c’est une élégante structure architecturale, signée Lang & Baumann, qui semble s’être échappée de la ville pour prendre un bain de mer et offrir un peu d’ombre aux estivants. 

« Le Havrais a l’esprit frondeur » 

De la très kitch rétrospective des artistes Pierre et Gilles au MuMa jusqu’au débarquement des géants de Royal de Luxe (début juillet), la tonalité ludique et festive de la programmation semble vouloir faire oublier la part sombre de la ville, littéralement bâtie sur les décombres de la guerre (1). Dans une veine plus historique, une poignée d’expositions célèbrent les grandes figures (François Ier, l’amiral de Graville…) ou le passage des luxueux paquebots de la French Lines dont la belle scénographie nocturne d’Aurélien Bory fait glisser les maquettes comme par magie (Villes flottantes, dans un grenier des docks). 

Contre toute attente, le portrait le plus complet du Havre est brossé par une installation sonore, Les Passagers du son. Mêlant souvenirs intimes, impressions fugitives aux bruits du port et à une musique électro-envoûtante, Charlotte Roux, fille d’un capitaine au long cours devenue productrice à France Culture, y donne la parole aux habitants, dockers, enseignants ou encore boxeurs. Ces derniers l’affirment : « Le Havrais a l’esprit frondeur, il n’aime pas les conventions. » Résolument hors des sentiers battus de la commémoration, « Un été au Havre » en est la preuve éclatante. 

Le Havre, 500 ans d’un destin mouvementé 

En 1517,François Ier ordonne la création d’un port fortifié au « lieu de Grasse ». 

En 1815, Le Havre devient le premier port français de commerce et de négoce de denrées tropicales. 

En 1872, Claude Monet y peint son célèbre tableau Impression, soleil levant, qui revient en ville en septembre prochain le temps d’une exposition au MuMa

Les 5 et 6 septembre 1944, les bombardements alliés détruisent totalement le centre-ville : 20 000 habitations sont réduites en poussière, près de 80 000 Havrais sinistrés. 

En 1946, le chantier de la reconstruction est confié à l’architecte Auguste Perret. 

En 1961, André Malraux inaugure le MuMa, qui abrite la deuxième collection impressionniste de France après le Musée d’Orsay. 

En 2005, la ville est inscrite par l’Unesco au patrimoine mondial de l’humanité. 





fonte: @edisonmariotti #edisonmariotti



Cultura não é o que entra pelos olhos e ouvidos,
mas o que modifica o jeito de olhar e ouvir. 
A cultura e o amor devem estar juntos.

Vamos compartilhar.

Culture is not what enters the eyes and ears, 
but what modifies the way of looking and hearing.





--in via tradutor do google

The Havre, open air museum.


To celebrate the 500th anniversary of the city, Jean Blaise sowed installations created by contemporary artists in the streets, beaches and monuments.

The municipality, led by Édouard Philippe until his appointment as prime minister, hopes to attract holidaymakers and revitalize the image of the port city.

Catenas of containers, by Vincent Ganivet. Background,
The city of Le Havre rebuilt by Auguste Perret. / Philippe Breard

Built between 1951 and 1957 by Auguste Perret's workshop and listed as a historic monument in 1965, the Saint-Joseph Church dominates the city as a spiritual lighthouse. For the last few weeks, a spectacular volute of twenty-five meters high floats in the nave, as if sucked by the octagonal bell-tower looking like science fiction.

The vermilion color of the whirling spiral echoes the fauve and bronze spots projected by the stained-glass windows on the raw concrete pillars. The work of the Japanese artist Chiharu Shiota (whose weaving has mobilized 391 km of wool and 14 people for twelve days!) Is one of the most successful installations of the choir. 'A summer in Le Havre'.

To make forget "Stalingrad-sur-Mer"

It marks two of the four courses imagined by the artistic director Jean Blaise to celebrate the 500 years of Le Havre. "The mission of the artists was to reveal and wake up a city that suffers from many misunderstandings. This port and industrial city is often reduced to its factory chimneys and its concrete city center which has long earned it the nickname of Stalingrad-sur-Mer, "explains Jean Blaise. Convinced that art can revitalize a territory, this sexagenarian trublion has been working for nearly thirty years in Nantes where his cultural manifestations seduce an ever wider audience.

"Making Le Havre a tourist destination was not won," admits the first deputy mayor, Jean-Baptiste Gastinne. But the inscription of the Perret constructions on Unesco's humanity has changed the situation: it now welcomes one million visitors each year and it is hoped to reach two million by 2017. The next challenge is to make them stay longer A weekend. "

READ: Port of Le Havre celebrates 500 years and specializes in containers
Colors and winks to the history of the city

With a budget of twenty million euros, "A summer in Le Havre" is part of a global movement of the city which, over the past ten years, has carefully rehabilitated its docks and developed its wharves for walking and hiking. Hobbies.

Some of the works created for the event will be perennial, like Impact, the double water jet installed by Stéphane Thidet on the commercial basin, or multicolored container arches erected by plastic artist Vincent Ganivet on the Southampton wharf . Wink at the vocation of the city, the first French port for foreign trade, they evoke a Lego abandoned there by a facetious giant.

Farther on, on the beach where the traditionally white huts have been decorated with bright colors by the graphic artist Karel Martens, it is an elegant architectural structure, signed Lang & amp; Baumann, who seems to have escaped from the city to take a sea bath and offer a little shade to the summer visitors.

"Le Havrais has a rebellious spirit"

From the very kits retrospective of the artists Pierre and Gilles to the MuMa until the disembarkation of the giants of Royal de Luxe (early July), the playful and festive tone of the program seems to make us forget the dark part of the city, literally built on The ruins of war. In a more historic vein, a handful of exhibitions celebrate the great figures (Francois I, Admiral de Graville ...) or the passage of the luxury liners of the French Lines whose beautiful nocturnal scenography by Aurélien Bory drag models as By magic (floating cities, in a granary of the docks).

Against all odds, the most complete portrait of Le Havre is painted with a sound installation, Les Passagers du son. Mingling intimate memories, fleeting impressions with the sounds of the harbor and electro-enchanting music, Charlotte Roux, the daughter of a long-time captain who has become a producer at France Culture, gives the floor to locals, dockworkers, teachers and boxers. The latter asserted: "The Havrais has a rebellious spirit, he does not like conventions. Resolutely off the beaten track of the commemoration, "A summer in Le Havre" is a striking proof of this.

Le Havre, 500 years of an eventful fate

In 1517, Francis I ordered the creation of a fortified port at the place of Grasse.

In 1815, Le Havre became the first French port of trade and trading of tropical commodities.

In 1872, Claude Monet painted his famous painting Impression, soleil le











--br via tradutor do google

O Havre, museu ao ar livre.

Para comemorar os 500 anos da cidade, Jean Blaise semeou instalações criadas por artistas contemporâneos nas ruas, praias e monumentos.

O município, liderado por Édouard Philippe até sua nomeação como primeiro-ministro, espera atrair turistas e revitalizar a imagem da cidade portuária.

Foto: recipientes catenated, Vincent Ganivet. No fundo,
a cidade de Le Havre reconstruída por Auguste Perret. / Philippe Breard

Construído entre 1951 e 1957 por oficina Auguste Perret e monumento histórico em 1965, as torres da igreja Saint Joseph majestosamente sobre a cidade, como um farol espiritual. Nas últimas semanas, um redemoinho dramática de vinte e cinco metros de altura na frota nave, como desenhado pela torre octogonal que se parece com um cenário de ficção científica.

A espiral vermelhão cor turbilhão ecoa o tawny e tarefas bronzeados, projetada através das janelas sobre os pilares de concreto áspero. orações símbolo e desejos subindo do coro, o trabalho do artista japonês Chiharu Shiota (incluindo tecelagem mobilizou 391 km de lã e catorze pessoas por doze dias!) é uma das instalações mais bem sucedidos "verão em Havre."

Esqueça "Stalingrad-sur-Mer»

Ele marca a dois dos quatro cursos concebidas por diretor artístico Jean Blaise para celebrar 500 anos de Le Havre. "Os artistas receberam a tarefa de revelar e despertar uma cidade que sofre de muitos equívocos. Esta cidade portuária e industrial é muitas vezes reduzida a suas chaminés de fábrica e sua cidade concreto que há muito lhe rendeu o apelido de Stalingrado-sur-Mer ", disse Jean Blaise. Convencidos de que a arte pode revitalizar um território, trabalho encrenqueiro sexagenarian já há quase trinta anos, em Nantes, onde eventos culturais apelar para um público mais amplo.

"Faça o destino turístico Havre não foi vencida, reconhece o primeiro vice-prefeito, Jean-Baptiste Gastinne. Mas edifícios inscrição Perret no património mundial da Unesco mudou a situação: ela agora recebe um milhão de visitantes a cada ano e espera chegar a dois milhões em 2017. O próximo desafio é fazê-los ficar mais tempo um fim de semana. "

LER: porto Le Havre comemora seus 500 anos e é especializado em recipiente
Cores e acenos para a história da cidade

Com um orçamento de vinte milhões, "Verão no Havre" faz parte de um aprofundamento geral da cidade que, há dez anos, reabilitado cuidadosamente a sua docas e cais paisagem para caminhadas e recreação.

Certas obras criadas para o evento será perene, como impacto, a fonte dupla instalado por Stéphane Thidet sobre o comércio de bacias ou os recipientes multicoloridas arcos erguidos pelo artista Vincent Ganivet na doca em Southampton . Recadinho para a vocação da cidade, primeiro porto francês para o comércio externo, eles evocam um Lego abandonado lá por um gigante jocoso.

Além disso, na praia com cabanas, tradicionalmente branco, foram bem decorados pelo designer gráfico Karel Martens é uma estrutura arquitectónica elegante, assinado Lang & amp; Baumann, que parece ter escapado à cidade para dar um mergulho e fornecer alguma sombra para os visitantes verão.

"O Le Havre tem o espírito rebelde"

A partir da retrospectiva kitsch muito de artistas Pierre et Gilles MuMa até o desembarque de gigantes Royal de Luxe (início de Julho), o tom lúdico e festivo para a programação parece esquecer o lado escuro da cidade, literalmente construída sobre o escombros da guerra (1). Em uma veia mais histórico, um punhado de exposições celebrando as grandes figuras (François Ier, Almirante Graville ...) ou a passagem dos navios luxuosos das linhas francesas cujo cenário bela noite Aurélien Bory deslizou como os modelos magic (cidades flutuantes, em um sótão das docas).

Contra todas as probabilidades, o retrato mais completo de Le Havre é escovado por uma instalação sonora, os passageiros de som. Combinando memórias íntimas, impressões fugazes ao ruído da porta e música-assombrando electro, Charlotte Roux, filha de um capitão de mar tornou-se um produtor da France Culture, não dá voz às pessoas, estivadores, professores ou boxers. Eles afirmam: "O Le Havre tem o espírito rebelde, ele não gosta das convenções. "Definitivamente fora da trilha batida da comemoração," Verão no Havre "é uma prova clara.

Le Havre, a 500 anos de um destino dramático

Em 1517, François Ier ordena a criação de uma porta fortificada "em vez de Grasse."

Em 1815, Le Havre se tornou o primeiro porto francês de comércio e de negociação de commodities tropicais.

Em 1872, Claude Monet pintou seu famoso Impression lá, o sol

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